C'est un Laurent Blanc décontracté qui s'est rendu en conférence de presse d'avant-match ce vendredi. Avant de se déplacer à Reims, ce samedi (17h30), à l'occasion de la 6e journée de Ligue 1, l'entraîneur parisien s'est montré très optimiste et souriant devant la presse.
S'il peut compter sur un effectif au complet pour la rencontre face aux Champenois, l'ex-sélectionneur des Bleus s'est exprimé sur les problèmes physiques de son attaquant phare, Zlatan Ibrahimovic (33 ans), alors qu'une incertitude sur sa participation au match de demain était évoquée ce vendredi.
Blanc pas inquiet pour Ibra
«Zlatan est prêt. En zone mixte après le match contre Malmö, il a dit qu'il n'était pas au top de sa forme. Il a fait une excellente préparation, malheureusement, une blessure l'a freiné. C'est ça le football de haut niveau. Il a un certain âge. (...) Cela vous étonne car il se blessait rarement avant, ça peut arriver à n'importe quel âge, à 19 ou 20 ans», a confié le coach du PSG en conférence de presse.
L'entraîneur francilien a souligné l'importance de la répétition des matchs, surtout pour un joueur avec un gabarit aussi atypique. «Il a dit qu'il avait besoin d'enchaîner les matchs, il a raison. Il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Il doit pouvoir jouer plusieurs matchs consécutifs», a affirmé le «Président», qui attend beaucoup de son leader d'attaque, en méforme depuis plusieurs mois. Le Scandinave n'a plus marqué en match officiel avec le PSG depuis son doublé face à Guingamp (6-0) à l'occasion de la 36e journée de Ligue 1 en 2014-2015, le 8 mai dernier. Un bail !
La forme de Cavani, rien de plus normal pour Blanc
Au contraire d'Ibrahimovic, Edinson Cavani (28 ans) est dans une forme étincelante (4 buts en 5 matchs de Ligue 1 cette saison). Rien de surprenant pour son entraîneur. «Vous êtes unanimes pour dire qu'il est en confiance. Pourquoi ? Parce qu'il marque. Si on fait le bilan de ses buts, on remarque que ce garçon met à chaque fois trente buts par saison ! La saison passée, il en a collé une trentaine, comme celle d'avant et les autres à Naples. Ce n'est pas une surprise», s'est-il félicité.
Et d'ajouter sur l'attaquant uruguayen : «Il enchaîne les bonnes performances. Marquer, c'est très important pour un attaquant, mais il n'y a pas que ça. J'espère qu'il va continuer ainsi car la confiance est là. Vous savez que dans ce genre de saison, il y a des moments creux. Regardez Cristiano Ronaldo, il est resté muet pendant plusieurs matchs avant d'en mettre huit en deux rencontres !»
La mise au point sur son système de jeu !
Interrogé sur son plan de jeu, Laurent Blanc s'est livré à quelques explications inédites. «Lorsque je suis arrivé, ma préférence était de jouer avec deux attaquants, comme à Bordeaux. J'ai été défenseur, je peux vous dire que ce n'était jamais simple de jouer face à une équipe avec deux attaquants de pointe. J'ai parlé avec des entraîneurs qui m'ont dit que ce système ne fonctionnait plus en Ligue des Champions. Vous trouverez des exemples contraires, comme la Juventus Turin la saison passée, mais elle jouait souvent avec trois défenseurs centraux pour compenser», a analysé le champion du monde 1998 avec les Bleus.
Pour ce qui est de son système actuel, l'ancien joueur de Manchester United a assuré qu'il n'était pas aussi rigide : «Le 4-3-3 du PSG, en deux secondes, je le transforme en un 4-2-3-1 avec un second attaquant. Un joueur offensif de talent peut jouer dans la zone de l'attaquant de pointe. Ce qui m'intéresse, c'est de mettre l'adversaire en danger. Le système pour le système, ça ne veut rien dire. Ce sont les joueurs qui te font gagner plus souvent que le système.» Un Laurent Blanc de haut niveau en conférence de presse. L'entraîneur de l'Olympique de Marseille, Michel, qui avait encensé le tacticien parisien (lire ici), appréciera sans doute la qualité du discours de son homologue parisien...
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