Une catastrophe absolue ! Arsenal n'a jamais été aussi proche de la sortie alors que le club londonien s'est toujours qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions depuis 2001.
Avec deux défaites en autant de matchs, les hommes d'Arsène Wenger auront besoin d'un miracle s'ils veulent accrocher une place pour la phase finale de la compétition. Face à l'Olympiakos (2-3), les Gunners ont eu faux sur toute la ligne.
Le choix d'Ospina remis en question
Menés trois fois au score, les Gunners ont égalisé à deux reprises par Walcott et Sanchez, avant de faire le siège du but grec en fin de match, en vain. Une défaite d'autant plus difficile à avaler que les Grecs étaient incapables de gagner un match sur la scène continentale face aux Anglais. «C'est quelque chose d'historique pour nous après toutes ces défaites en Angleterre», a lâché l'entraîneur de l'Olympiakos, Marco Silva.
Au-delà du scénario, ce sont les choix d'Arsène Wenger qui sont pointés du doigt. L'Alsacien avait décidé de titulariser David Ospina (27 ans) en lieu et place de son gardien numéro un, Petr Cech (33 ans). Une décision fatale puisque le Colombien a livré une copie indigeste, ponctuée d'une énorme faute de main sur le second but grec. Le manager d'Arsenal s'est défendu après la rencontre : «Ospina a joué 19 matchs la saison passée et a gardé 14 fois ses buts inviolés. A Tottenham, il a fait un énorme match. Ca aurait pu arriver à Cech, c'est comme ça.»
Wenger garde espoir… avant d'affronter le Bayern Munich
Le Français a voulu relativiser et croit encore à la qualification. «Bien sûr, il est toujours possible de se qualifier mais c'est difficile à avaler de perdre un match comme ça. On est en mauvaise posture mais pourtant, on est toujours là. (…) On a perdu sur un manque de concentration défensive et à cause de la malchance. Ils cadrent trois tirs et ça fait trois buts», a-t-il regretté, avant d'aborder le prochain match face au Bayern Munich.
«Il faut penser que l'on pourra tenir Zagreb et l'Olympiakos mais d'abord il faut faire un résultat chez nous contre le Bayern. Cela risque d'être compliqué, mais nous y croyons», a analysé Wenger. Quoi qu'il en soit, Arsenal a déjà grillé ses cartouches. Derniers du groupe F, les Gunners devront montrer un tout autre visage face à l'ogre bavarois, qu'ils affronteront successivement les 20 octobre et 4 novembre prochains. Au vu de la forme étincelante des Allemands, difficile de croire qu'Arsenal fera partie du top 16 européen au printemps prochain…
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