Le président de la Fédération italienne, Carlo Tavecchio a lourdement dérapé lors d'une interview accordée au site Soccerlife et dévoilée par le journal transalpin Corriere della Serra, en tenant des propos à caractères antisémites et homophobes.
Tavecchio n'a rien contre, mais...
«Mais, dites-moi, c'est vrai qu'il est... (homosexuel) ? Je n'ai rien contre eux. Mais qu'on les laisse loin de moi. Je suis absolument normal» , a-t-il lancé à propos d'un ancien dirigeant de la Fédération.
Tavecchio s'est également tristement distingué à propos de l'entrepreneur immobilier Cesare Anticoli à qui le siège de la Ligue de football amateur a été acheté, le qualifiant de «petit juif. (...) Je n'ai rien contre les juifs, hein. Mais il vaut mieux les tenir à l'oeil» , a-t-il ajouté !
Tavecchio n'en est pas à son coup d'essai
S'il s'est défendu depuis en prétendant avoir été manipulé et en affirmant n'être ni homophobe ni antisémite, ses propos ont choqué en Italie et bien au-delà des frontières, et de nombreuses voix s'élèvent déjà dans toute l'Europe pour demander sa destitution.
D'autant que Tavecchio n'en est pas à son coup d'essai. Avant d'être élu à la tête de la Fédération, il avait notamment lancé à propos des footballeurs noirs en Italie, qu'ils jouent et gagnent beaucoup d'argent alors qu'ils «mangeaient encore des bananes» il y a peu. Ou encore, que les femmes dans le football sont «des handicapées»...
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