«Il n'y a pas eu un match au cours duquel nous avons eu ce supplément d'âme qui nous aurait permis de prendre quelques points supplémentaires. C'est l'échec d'un ensemble et donc de l'entraîneur forcément aussi» , a concédé Hubert Fournier après la nouvelle désillusion subie face à La Gantoise (1-2) mardi soir en Ligue des Champions.
Fournier responsable mais pas coupable
Quelle est la part de responsabilité de l'entraîneur lyonnais dans l'échec cuisant (1 point en 5 matchs) de son équipe sur la scène européenne ? S'il ne serait bien sûr pas juste de tout lui mettre sur le dos, l'ancien Rémois est notamment pointé du doigt pour certains de ses choix tactiques, avec par exemple la titularisation de Steed Malbranque pour ce match crucial alors qu'il manquait de rythme, mais aussi le repositionnement de Mathieu Valbuena sur un côté plutôt que dans l'axe, son poste de prédilection.
Certains observateurs estiment également qu'il aurait dû être à l'origine de ce supplément d'âme dont il parle et que son discours d'avant-match n'a donc pas été suffisamment fort pour mobiliser ses troupes. Il est toutefois permis de penser que pour ce rendez-vous (comme pour les autres de Ligue des Champions), les joueurs auraient dû être capables de se motiver tout seuls...
Aulas lui maintient sa confiance et rappelle l'objectif numéro un
Pour sa part, Jean-Michel Aulas estime que Fournier est toujours l'homme de la situation. «C'est bien beau de penser que lorsqu'on gagne, ce sont les joueurs et lorsque cela ne gagne pas, c'est le coach et le président. (…) Ça serait injuste que l'avenir d'Hubert Fournier soit remis en cause. C'est le même coach qui nous a conduits en C1 et on va faire en sorte d'y retourner» , a lancé le patron des Gones dans des propos relayés par L'Equipe. Un objectif vital pour l'avenir du club, actuellement 2e en Ligue 1 à 13 longueurs du PSG. S'il ne parvient pas à l'atteindre, Fournier (sous contrat jusqu'en 2017) pourra probablement préparer ses valises...
Hubert Fournier est-il toujours l'homme de la situation ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace "Commentaires" ...