S'il ne fera probablement pas son retour sur un banc de Ligue 1 alors que la piste le menant à l'Olympique Lyonnais semblait sérieuse (lire ici), Leonardo suit toujours de près son club de coeur en France, le Paris Saint-Germain. A l'origine de la venue de Zlatan Ibrahimovic (34 ans) vers la capitale en 2012, en provenance du Milan AC, le Brésilien est revenu sur ce transfert crucial dans l'histoire récente du PSG.
Leonardo évoque le transfert et le contrat d'Ibrahimovic
«Le mercato, ce n'est pas seulement vouloir un joueur et l'acheter. Le plus important est de savoir comment cela se passe sur le marché» , a indiqué Leonardo dans les colonnes du quotidien Le Parisien avant de mettre en avant l'importance de son rôle dans le virage amorcé par le PSG ces dernières années. «Par exemple, ce n'est pas normal de réussir à recruter en même temps deux joueurs du même club comme Ibrahimovic et Thiago Silva à l'AC Milan. Pour cela, il faut connaître le marché et les gens qui le font. C'est cela mon travail» , a-t-il ajouté.
Le Brésilien a d'ailleurs évoqué l'éventualité d'une prolongation du contrat du Suédois, qui court jusqu'en juin prochain : «Vu le rapport qu'il a créé avec le club, c'est une décision qu'ils prendront en commun. Mais qu'il joue ou non la saison prochaine, ça ne changera rien à l'histoire de Zlatan avec Paris» , a-t-il continué. «Vu ce qu'il a réalisé depuis presque quatre ans, ils sont liés pour toujours» , a estimé Leonardo à propos du meilleur buteur de l'histoire du PSG, auteur de 122 réalisations en 150 matchs sous les couleurs parisiennes.
Leonardo – «la troisième meilleure équipe du monde»
Une présence du Scandinave dans l'équipe francilienne qui a permis à Paris de se hisser parmi les meilleurs. Dans le top 3 mondial estime l'ancien international brésilien. «C'est la troisième meilleure équipe du monde, juste derrière Barcelone et le Bayern Munich» , a révélé Leonardo. «Vu ce qu'ils ont réalisé depuis dix ou quinze ans, c'est normal qu'ils soient devant. Mais, en termes de qualité d'effectif, de possibilité économique, comme marque et comme ville, c'est Paris qui arrive derrière» , a-t-il conclu.
Pour justifier les propos de son ancien directeur sportif, Paris devra passer un cap cette saison en Ligue des Champions et franchir le stade des quarts de finale. De son côté, Leonardo montre qu'il est toujours amoureux de Paris, et cela se voit !
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