Le samedi 9 janvier 2016 restera un jour historique pour l'Olympique Lyonnais. En effet, il s'agit de la date du match contre Troyes qui servira d'inauguration du nouveau stade baptisé «Parc Olympique Lyonnais» . L'aboutissement d'un grand projet de Jean-Michel Aulas, qui a pris le pari d'investir 455 millions d'euros dans cette opération afin que le club rhodanien soit propriétaire de son enceinte.
L'OL, le premier dans l'Hexagone
Un modèle unique en France, ce dont le président lyonnais n'est pas peu fier. «Dans les vingt premiers clubs européens à l'indice UEFA, mis à part le PSG, tous les grands clubs sont propriétaires de leur stade, a rappelé JMA en conférence de presse. En France, ce n'était pas l'habitude. C'est la seule solution pour être compétitif avec les plus grands demain.» Car une telle stratégie économique assure à l'OL un budget en hausse, notamment grâce aux recettes de billetterie.
«Le budget sera pour 2015-2016 entre 180 et 200 M€ après six mois de vie dans le Parc OL contre 100 M€ pour l'exercice précédent. Pour être parmi les vingt meilleurs européens, il faut avoir au moins entre 200 et 500 M€ de ressources annuelles. Notre objectif sera de nous situer autour de 250 M€» , a annoncé le dirigeant. Et qui dit budget croissant dit nouvelles ambitions sur le marché des transferts.
Un recrutement digne du Parc OL ?
Du coup, sans pour autant abandonner sa politique concernant le centre de formation, Aulas prévoit un recrutement à la hauteur de sa nouvelle enceinte dans les mois à venir. «On voit bien que tous les grands clubs font un mix entre la formation et un certain nombre de joueurs qui sont acquis» , a souligné le patron de l'OL.
«Et évidemment, quand on veut revenir dans les premières places européennes, on imagine que l'académie va continuer à bien travailler, et on envisage de compléter dès que la machine se sera mise en route sur le plan économique pour avoir les joueurs que mérite cette infrastructure» , a-t-il poursuivi.
Autant dire qu'Aulas voit grand pour l'OL, qu'il imagine de retour sur le devant de la scène européenne après l'épopée du début des années 2000. Rappelons que Lyon, actuel neuvième de Ligue 1, avait atteint les demi-finales de la Ligue des Champions en 2010, un souvenir que le président lyonnais n'a sûrement pas oublié…
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