Zlatan Ibrahimovic ne fait rien comme les autres. Sur le terrain bien sûr, mais aussi et surtout en dehors. Alors au cours d'une interview pour BeIN Sports, l'avant-centre du Paris Saint-Germain ne s'est pas gêné pour dire tout le bien qu'il pense… de lui-même !
«Toutes les équipes dans lesquelles j'ai joué étaient des équipes dominantes parce que j'y jouais, a lâché le Suédois. (…) A mon arrivée (au PSG, à l'été 2012), j'avais dit que j'écrirais l'histoire ici. Aujourd'hui je peux dire que j'ai écrit l'histoire et qu'elle n'est pas finie !» En effet, après trois titres en Ligue 1, deux victoires en Coupe de la Ligue et un sacre en Coupe de France, le meilleur buteur de l'histoire du PSG a marqué cette équipe et a encore faim de trophée. Il faut dire qu'Ibrahimovic a horreur de la défaite, un état d'esprit visiblement contagieux.
Z. Ibrahimovic : «Je deviens un montre…»
«Lors de ma première saison, certains joueurs n'étaient pas déçus après une défaite. Ils attendaient le match de la semaine suivante, s'est souvenu l'ancien joueur du Milan AC. Je ne trouvais pas cela normal. Perdre un match n'est pas acceptable pour moi. Quand je perds, j'ai envie d'être au prochain match au plus vite. Quand je perds un match, je deviens un monstre car je n'accepte pas ce résultat. L'état d'esprit a changé maintenant. Tous les joueurs deviennent des monstres quand on perd. C'est comme ça le football.»
Ibra et l'ego des joueurs de Ligue 1
Mais dans cet entretien, Ibra ne s'est pas contenté de tacler ses coéquipiers puisque ses adversaires en Ligue 1 n'ont pas non plus été épargnés. «Si les joueurs de Ligue 1 me connaissaient quand je suis arrivé, je pense qu'ils me connaissent à la perfection désormais, a-t-il ajouté, toujours aussi sûr de lui. Ce qui est amusant en Ligue 1, c'est que certains pensent déjà être des joueurs complets et accomplis. Puis ils jouent contre nous et ils comprennent où ils en sont…»
Quand le public français devient suédois…
Le genre de déclarations qui font d'Ibrahimovic un grand personnage du monde du football, que l'on aime ou que l'on déteste. Mais l'international suédois, lui, ne doute pas de sa cote de popularité dans l'Hexagone, à tel point qu'il s'imagine déjà disputer l'Euro 2016 à domicile. «Je suis soulagé de pouvoir participer à l'Euro. (…) Je suis particulièrement content parce que la compétition a lieu en France», s'est réjoui le joueur de 34 ans.
«Les Français me soutiendront encore plus que leur propre équipe nationale ! J'aurai deux nations derrière moi : les Français et les Suédois. Ce sera un atout supplémentaire pour nous», a-t-il assuré. Mais après son dérapage en mars dernier à Bordeaux, où il avait qualifié la France de «pays de m…», Ibrahimovic ne recevra pas que des applaudissements dans les différents stades français cet été…
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