Jean-Michel Aulas ne digère toujours pas. Alors que l'Olympique Lyonnais s'est incliné face au Paris Saint-Germain (1-2) lors des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, le boss lyonnais n'a pas du tout apprécié la décision de l'arbitre de la rencontre M. Bastien d'accorder le premier but parisien signé Adrien Rabiot, qui a récupéré le ballon en dehors des limites du terrain. Une action controversée qui a eu le don d'irriter Aulas au plus haut point.
Aulas titille l'arbitrage...
Le président des Gones a d'abord évoqué la belle prestation de ses protégés. «J'ai aimé le jeu des deux équipes, j'ai aimé l'état d'esprit de mon équipe qui a joué le jeu et posé des problèmes au PSG», a-t-il jugé en zone mixte, avant de mettre des gants pour tancer les hommes en noir. «Si j'écoute Alex (Lacazette), son pied est fauché en deuxième période, on aurait pu avoir un penalty sur des mains successives aussi... Donc j'ai bien aimé la soirée mais moins certaines interprétations de l'arbitre», a-t-il continué.
«Ils (les arbitres) sont souvent très bien placés, ils étaient même cinq ce (mercredi) soir et quand on est à moins de 5 mètres et qu'une balle sort de 50 centimètres...», a-t-il ajouté, amer. «Ça enlève une forme de panache à la qualité de l'arbitrage. J'ai essayé de l'expliquer à la mi-temps mais quand on ne veut pas regarder l'image car c'est trop dur à supporter pour celui qui fait l'erreur...», a lâché Aulas. Mais le patron de l'OL ne s'est pas arrêté là et s'en est également pris à son adversaire du soir.
... et pique le Paris Saint-Germain !
Car si l'entraîneur parisien Laurent Blanc s'est montré compréhensif à l'égard du dirigeant rhodanien en avouant qu'il aurait ressenti la même chose (lire ici), l'homme fort des Lyonnais n'en a pas démordu. Pour lui, les arbitres ont plus de difficultés lorsqu'ils officient dans la capitale. «Je repense à ce match de championnat, de l'année dernière, il y a toujours une erreur contre nous, toujours dans le même sens», a lancé Aulas.
«Souvent quand c'est à Paris d'ailleurs. Je pense qu'il doit y avoir une pression particulière, un environnement pour les arbitres qui fait que parfois, ils ont du mal à analyser sereinement ou à être concentrés puisque là, c'est une faute de concentration», a-t-il conclu. Une attaque frontale à l'égard du club parisien qui ne manquera pas de faire réagir ses homologues franciliens...
Le ballon était bien sorti sur l'ouverture du score d'Adrien Rabiot
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