Afin d'alléger le calendrier du Paris Saint-Germain avant son 8e de finale aller de Ligue des Champions face à Chelsea (16 février), Laurent Blanc avait souhaité un aménagement pour disposer de jours de repos supplémentaires. Un message entendu par Jean-Michel Aulas qui avait proposé de reporter le 8e de finale de Coupe de France entre le PSG et Lyon, à condition que le match se joue au Parc OL et non au Parc des Princes.
Blanc pas emballé, Aulas vexé
Problème, Blanc n'a pas été emballé par le deal. «La réponse est dans le tirage, a expliqué l'entraîneur parisien vendredi. On demande d'aménager les choses en championnat ou en Coupe de France. Si c'est possible, on sera très heureux, si ce n'est pas possible on jouera les matchs dimanche (7 février contre l'OM en L1), mercredi (10 février contre l'OL en Coupe de France) et samedi (13 février contre Lille en L1).» Une réponse moyennement appréciée par Aulas. Et il l'a fait savoir.
Après le match nul entre Lyon et Marseille (1-1), dimanche soir, le patron de l'OL n'a pas caché son agacement. «S'ils avaient été honnêtes, ils auraient dit qu'ils voulaient battre Lyon et nous prendre pour des poireaux. Dans ce cas, ma proposition n'est pas satisfaisante. Mais s'ils veulent venir jouer mercredi après-midi, c'est toujours valable. C'est la bonne solution quand on a envie d'être fair-play...» , a déclaré le boss des Gones dans des propos relayés par L'Equipe.
Paris, Lyon et les «blaireux»
«JMA» en a remis une couche au micro d'OLTV. «Il ne faut pas nous prendre pour des blaireaux, lance Aulas. J'ai entendu dire que leur priorité était de prendre des points pour tous les clubs français en Ligue des Champions. (...) On a un stade magnifique, la pelouse est aussi belle qu'à Paris et l'aéroport est à quinze minutes... Donc ils peuvent être chez eux à 21h. S'ils veulent préparer dans de bonnes conditions Chelsea et faire des points pour leurs petits copains, c'est la bonne solution. Si après l'objectif c'est de nous battre à plate couture, il ne faut pas alors dire que c'est pour les autres.»
Pas sûr que les propos d'Aulas suffiront pour faire changer d'avis les dirigeants parisiens. Mais ils ajoutent déjà un peu de tension supplémentaire avant les retrouvailles entre les deux clubs, le 10 février prochain si la date est maintenue, alors que leur dernière rencontre (2-1 en Coupe de la Ligue) avait été marquée par une erreur flagrante d'arbitrage sur le premier but parisien.
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