Et c'est reparti pour un tour ! Largement battu par le Paris Saint-Germain (3-0), mercredi, en Coupe de France, l'Olympique Lyonnais est sorti par la petite porte.
Si la victoire parisienne ne souffre d'aucune contestation, le boss rhodanien Jean-Michel Aulas n'a pas apprécié qu'on accorde le but invalide d'Adrien Rabiot, d'autant plus que le milieu parisien avait déjà marqué un but non valable en Coupe de la Ligue (2-1, le 13 janvier). Pour le club rhodanien, trop c'est trop !
Aulas crie au complot !
«Ce hors-jeu non sifflé sur le but d'Adrien Rabiot n'a pas directement influé sur le résultat final mais il vient compléter une trop longue liste de décisions arbitrales, seulement contestables pour certaines mais totalement infondées pour beaucoup d'autres» , s'est plaint le boss du club vice-champion de France dans un communiqué paru sur le site du club.
«Il est de bon ton de dire que les erreurs s'annulent sur une saison. En l'occurrence elles continuent à être toujours dans le même sens, et depuis beaucoup plus longtemps qu'une seule saison !» , a-t-il continué. En effet, Aulas a rappelé que M. Turpin, la saison dernière, avait fait retirer un penalty alors que le gardien Anthony Lopes avait détourné la première tentative de Zlatan Ibrahimovic (1-1, 24e journée). Mais ce n'est pas fini...
Aulas a «envie de pleurer» , Ménès le tacle sèchement !
«J'ai dit à M. Turpin mercredi soir que j'avais envie de pleurer car il y a un tel enchaînement sur nos derniers matchs face à Paris en Coupe de la Ligue, en Coupe de France ou encore en championnat l'an dernier à Gerland» , a-t-il ajouté. «On fait le maximum, le mauvais sort s'acharne sur nous et personne n'en parle alors qu'à un moment ou à un autre, il faudrait dénoncer certaines choses» , a-t-il commenté.
Une attitude qui n'a pas du tout plu au consultant de Canal+, Pierre Ménès, dépassé par les «chouineries» d'Aulas. «Ces jérémiades sont pathétiques surtout quand on dit pas un mot après OL-OM» , a lâché le journaliste sur son compte Twitter.
En effet, face à l'Olympique de Marseille (1-1), quelques semaines plus tôt, les Gones avaient égalisé alors que Michy Batshuayi avait inscrit un deuxième but parfaitement valable sur l'action précédant la réalisation de Corentin Tolisso, et avaient obtenu un coup franc pour une main inexistante de Javier Manquillo. Finalement, Aulas a trouvé le moyen de mettre une énorme pression sur l'arbitre du prochain Lyon-PSG (le 28 février)...
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