Rien ne va plus à Toulouse ! Alors qu'ils pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant la marque par Wissam Ben Yedder à la 78e minute, les Violets ont craqué en fin de rencontre face à Rennes (1-2), samedi soir, sur des réalisations tardives d'Ousmane Dembélé et Kamil Grosicki, au bout du temps additionnel. Un revers terrible qui a eu raison de Dominique Arribagé.
Arribagé jette l'éponge, un bilan désastreux
En effet, le coach toulousain a décidé de démissionner à l'issue de la rencontre ! Visiblement au bout du rouleau, l'ancien joueur du club a lâché au pire des moments alors que les Pitchounes pointent à la 19e place, 10 points derrière Reims, 17e. Une décision finalement peu surprenante tant l'homme de 44 ans était chahuté par le public du Stadium, qui réclamait sa tête depuis plusieurs semaines, et avait totalement perdu la main sur son groupe après les écarts disciplinaires de Jean-Armel Kana-Biyik et Tongo Doumbia, écartés face à Rennes.
Arrivé en mars 2015 en remplacement d'Alain Casanova, Arribagé avait réussi à maintenir le club dans l'élite la saison passée. Une année plus tard, le bilan est terrible pour le natif de Suresnes avec seulement 8 victoires en 37 matchs de Ligue 1 (21,6% de succès). Seul Alain Giresse (20,8%) lors de son second passage à Toulouse entre 1999 et 2000 a fait pire. Forcément, le constat fait très mal dans un championnat où les principaux concurrents au maintien engrangent des points. Mais Arribagé n'est pas le seul dans la galère...
Sadran pourrait lâcher Toulouse mais...
Connu pour son sens des affaires, le président Olivier Sadran va devoir montrer ce dont il est capable en tant que boss d'un club à la dérive. Alors que la plupart de ses joueurs cadres devraient s'en aller en cas de relégation, l'homme d'affaires a sous-entendu qu'il pourrait lui aussi mettre les voiles. «Je tirerai tous les enseignements, à commencer par ceux qui me concernent moi-même» , a assuré le patron toulousain en conférence de presse. «Si j'estime que je ne suis pas à la hauteur et qu'il faut plus d'implication…» , a-t-il ajouté.
Avant de temporiser. «Mais ce club, capital pour la ville, a besoin d'un actionnaire solide, et je ne le laisserai pas tomber» , a-t-il assuré. «A l'heure qu'il est, il n'y a pas de plan B. Et il n'y aura pas de plan B dans l'urgence parce que l'important, c'est de préparer ce club auquel il arrive un accident, après 13 années de Ligue 1» , a pensé Sadran, qui garde néanmoins un infime espoir de se maintenir.
«Ce n'est pas fini comptablement, il peut arriver des miracles, mais ça commence à être excessivement compliqué» , a-t-il poursuivi. Avec 22 points engrangés en 28 journées, difficile de croire que les Violets sont capables de combler un retard déjà conséquent sur les premières formations au-dessus de la zone de flottaison. Pendant ce temps-là, le navire toulousain continue de couler...
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