Si l'on devait associer un nom à la réussite de Laurent Blanc depuis ses débuts d'entraîneur en 2007, celui de Jean-Louis Gasset serait le plus approprié. Fidèle adjoint du «Président» à Bordeaux (2007-2010), en équipe de France (2010-2012) et désormais au Paris Saint-Germain depuis 2012, l'ancien Montpelliérain effectue un travail remarquable au sein du club de la capitale.
Et la récente prolongation du contrat de l'ex-international français jusqu'en 2018 a forcément été une délivrance pour lui.
Blanc-Gasset, un duo d'enfer
«Avoir prolongé dès le mois de février, avant la double confrontation face à Chelsea, constitue une superbe marque de confiance de la direction du club», a confié Gasset dans un entretien accordé au Midi Libre. «Nous espérions conclure dès l'an passé, car vivre une saison en fin de contrat n'est jamais simple. Là, on va travailler plus sereinement», a-t-il estimé, prouvant ainsi que la direction parisienne a parfaitement géré le dossier.
L'homme de 62 ans évoqué sa relation très amicale avec Blanc. «On va finir par se pacser (rires)... Plus sérieusement tout va bien. Laurent a énormément progressé, il maîtrise le métier de mieux en mieux et je le trouve plus à l'aise», a-t-il assuré. «Il a une meilleure approche de la profession et passe plus de temps à discuter avec les joueurs car il sait que la réussite passe aussi par là. Surtout avec ce type de joueurs. Pour résumer, il est désormais passionné de bout en bout», a ajouté le bras droit du coach francilien. Une passion d'autant plus forte que le choc face à Chelsea, en 8e de finale retour de la Ligue des Champions se profile.
J-L. Gasset – «le match de l'année... en espérant qu'il y en ait d'autres»
Ce mercredi (20h45), le PSG joue très gros à Stamford Bridge après la victoire au Parc des Princes (2-1). Gasset l'a affirmé : les joueurs sont prêts pour le combat. «C'est sûr que cette rencontre est dans toutes les têtes. C'est le match de l'année, en espérant qu'il y en ait d'autres», a considéré le numéro 2 du staff parisien. «Nous sommes dans la même situation qu'il y a deux ans, nous n'avons pas obligation de marquer. Mais nous avons des joueurs qui veulent la possession, qui ne voient pas le football autrement. Lorsque tu as le ballon, l'adversaire fait de l'athlétisme. Il court... À Chelsea, nous irons avec cette philosophie, pour marquer un, ou deux buts», a-t-il jugé.
Pour lui, nul besoin de motiver les stars de l'effectif pour venir à bout des Blues. «Vous savez, ces joueurs-là savent se préparer pour les très grands événements. Le rôle du staff est de leur donner une ligne directrice à laquelle ils vont adhérer. Si le schéma proposé leur convient, ils vont faire le métier», a-t-il continué, mettant en avant l'envie des Parisiens de vouloir écrire leur histoire sur la scène européenne cette année. Et parmi ces joueurs qui ont une relation spéciale avec la Coupe aux grandes oreilles, l'attaquant Zlatan Ibrahimovic.
Pour Gasset, Ibrahimovic est un joueur fabuleux
Plus étincelant que jamais au Paris Saint-Germain avec 30 buts en 36 apparitions toutes compétitions confondues, le Suédois épate même le staff de Laurent Blanc. Pour Gasset, la fin de contrat du Suédois en juin prochain ne fait que le motiver. «Il est dans sa meilleure forme depuis son arrivée au PSG. Il est décontracté, totalement impliqué et semble galvanisé par l'incertitude qui entoure son avenir. Je crois que ça le stimule. C'est un joueur fabuleux. L'un des plus grands avec lequel j'aurai eu l'occasion de travailler dans ma carrière», a pensé le tacticien.
Rappelons que l'attaquant parisien doit discuter avec ses dirigeants afin de savoir s'il prolonge son bail qui expire en juin prochain. En tout cas, nul doute que le staff francilien donnera son accord. Gasset le premier, fou du Scandinave et très content de son rôle au PSG.
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