L'hégémonie du Paris Saint-Germain sur la Ligue 1 n'a pas que du bon. Dimanche, c'est d'ailleurs sans leur boute-en-train, l'attaquant Ezequiel Lavezzi (30 ans), que les hommes de Laurent Blanc ont célébré leur quatrième titre de champion consécutif sur la pelouse de Troyes (0-9).
En effet, El Pocho a préféré céder aux sirènes du Hebei China Fortune le mois dernier et a rejoint la Chine. Gâté par un salaire annuel estimé à 15 millions d'euros, l'Argentin ne s'en est pas caché, il a effectué un choix financier en rejoignant l'Asie. Mais pas seulement. Dans un entretien accordé à L'Equipe, l'ancien Napolitain explique qu'il n'avait tout simplement plus la flamme, en partie à cause du niveau du championnat de France.
E. Lavezzi - «peut-être deux grands matchs par an»
«Le championnat italien, c'est différent. Tu as huit grands matchs à jouer alors qu'en Ligue 1, il y en a peut-être deux dans l'année. La différence est grande. Je n'ai jamais parlé de ce problème de motivation avec Blanc ou Ancelotti. C'est la vision que j'ai. Je n'ai jamais parlé de ça avec les autres joueurs», a expliqué le Sud-Américain. Une comparaison qui fait mal alors que la Serie A est pourtant en perte de vitesse ces dernières années.
Plus ou moins embêté par Montpellier, l'Olympique Lyonnais, l'Olympique de Marseille ou encore l'AS Monaco les saisons précédentes, le PSG a mené cette saison une course bien seul en tête, qui a abouti à son sacre record dès la 30e journée. Un manque de suspense qui a fini par ennuyer Lavezzi, même si l'Argentin estime que le problème venait avant tout de lui.
«Au fur et à mesure du temps, j'ai perdu la motivation. Je pense que, quand je suis arrivé, j'étais bien mais j'ai fini par perdre cette motivation. C'est moi le problème, ce n'était pas l'équipe. Quand tu es dans une équipe comme le PSG, il faut rester toujours en haut. Et peut-être que je n'y étais plus», glisse-t-il, sans doute pas aidé par le niveau d'une Ligue 1 avec laquelle le courant n'est visiblement pas passé. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, dit l'adage…
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