le 23/03/2016 à 17h12

OM : les entraînements "soft", le club, la ferveur, le Clasico... Fletcher livre ses confidences !

Steven Fletcher apprend à connaître le football français...
Prêté par Sunderland à l'Olympique de Marseille jusqu'à la fin de la saison, l'attaquant Steven Fletcher découvre une nouvelle culture footballistique en France. Epaté par la ferveur qui entoure le club phocéen, l'Ecossais a également pris connaissance de certaines spécificités du football tricolore.

Un Britannique en Ligue 1, un événement rare pour être souligné, qui plus est à Marseille. Après Laurie Cunningham, Chris Waddle, Tyrone Mears ou encore Joey Barton, l'actuel 12e du championnat de France a accueilli Steven Fletcher.

Arrivé sur la Canebière dans les dernières heures du mercato hivernal, l'Ecossais tente à sa manière de laisser une petite empreinte dans la cité phocéenne. Si son rendement (2 but en 9 matchs toutes compétitions confondues) déçoit, le joueur prêté par les Black Cats donne tout sur le terrain et se bat comme un mort de faim sur tous les ballons.

Fletcher pointe du doigt le manque d'implication aux entraînements

Une chose que certains de ses partenaires ne feraient pas à l'entraînement selon lui. Surpris par ce manque d'implication, l'ex-buteur de Wolverhampton dénonce. «Je me disais peut-être que nous pourrions en faire plus aux entraînements. Mais ici, ils semblent être un peu plus détendus, même si c'était peut-être dû au fait qu'il y avait deux matchs par semaine et la Ligue Europa», a indiqué le buteur au Herald Scotland.

Pourtant, le principal intéressé estime qu'il s'agit de la première étape nécessaire pour se réconcilier avec le public olympien, en furie contre ses préférés lors de la déroute face à Rennes (2-5), vendredi dernier. «Je pense que les fans portent les joueurs britanniques. Par exemple, dès qu'un joueur perd la balle, il essaie tout de suite de la récupérer. Ici, je ne crois pas qu'ils voient ce genre de choses très souvent. Je l'ai vu aux entraînements ça aussi. Si un joueur perd la balle, c'est 'vas-y à ma place et rends-la moi'», a-t-il fustigé. Un constat qu'avait déjà dressé son compère au milieu du terrain, Mauricio Isla, étonné par le manque d'investissement de certains.

Fletcher subjugué lors du Clasico

Fort heureusement, le joueur de 28 ans trouve beaucoup de points positifs pour cette première expérience hors du Royaume-Uni, et s'est dit surpris par la grandeur du club. «Je n'avais pas réalisé à quel point le club était grand avant d'y aller. Vous en entendez parler mais vous ne réalisez pas à quel point la passion est fantastique», s'est-il félicité, se rappelant de son premier match sous les couleurs marseillaises face au Paris Saint-Germain (1-2).

«Mon premier match c'était contre le PSG et je n'ai jamais vu quelque chose comme ça dans tous les derbies que j'ai joués», a assuré Fletcher. «Les deux clubs sont si distants l'un de l'autre, mais ça reste le plus gros match. Notre bus avait été caillassé avant le match et je me disais : 'Mais qu'est-ce qu'il se passe ?'», a raconté le numéro 9 de l'OM. Habitué aux belles ambiances de Premier League, le Britannique a succombé à la chaleur du Vélodrome. Malheureusement pour lui, la série de 13 matchs consécutifs sans victoire à la maison du club en Ligue 1 n'a toujours pas pris fin. Pour voir un antre «festif», il faudra patienter encore un peu...

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Par Youcef Touaitia, le 23/03/2016 à 17h12
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