Sur le papier, le Paris Saint-Germain était supérieur à Manchester City. Mais encore faut-il confirmer sur le terrain... Mercredi soir au Parc des Princes, les Parisiens ont livré une prestation très brouillonne dans ce quart de finale aller de Ligue des Champions et peuvent faire la grimace après un match nul (2-2) qui n'est pas une bonne opération avant le match retour à l'Etihad Stadium, mardi prochain.
City «fait taire les sceptiques» et peut «rêver plus grand»
Evidemment, les Anglais, eux, ont le sourire après ce bon résultat à l'extérieur. Et la presse anglaise n'a pas manqué de souligner la bonne opération des Skyblues. «Malgré une défense fébrile, les bagarreurs de City ont fait taire les sceptiques. Et dire que la presse française qualifiait cette équipe de simple outsider ! Cette saison, Manchester City a toujours été plus performant en C1 qu'en Premier League» , lâche le Manchester Evening News.
Du coup, les médias anglais se prennent à rêver et évoquent une «opportunité fantastique de rejoindre le dernier carré de la Ligue des Champions.» The Telegraph assure que le «rêve de City la courageuse peut continuer» après un «nul improbable» . «Pour entrer dans le dernier carré, il faudra cependant jouer mieux que ça et espérer que Paris soit encore aussi maladroit» , précise le journal, conscient des lacunes affichées par les Citizens.
«Manchester City peut rêver plus grand en Ligue des Champions après les deux buts cruciaux marqués à Paris» , lance The Daily Express, qui reprend la devise du PSG. «Eh bien, ce sont Manchester City et Manuel Pellegrini qui peuvent désormais rêver plus grand» , indique le journal pour en rajouter une couche. «L'égalisation de Fernandinho donne l'avantage aux hommes de Pellegrini» , savoure le Daily Star.
Pellegrini prudent, Hart plaisante
«C'est un très bon résultat à l'extérieur avec ces deux buts. Mais cela reste très ouvert, car l'équipe en face joue bien et est très similaire dans le jeu à la nôtre. Les 90 minutes restantes seront très difficiles, a assuré Manuel Pellegrini. On n'est pas plus favoris maintenant qu'avant ce match. Entre deux équipes pareilles, il n'y a pas de favoris. Je ne veux pas parler de demi-finale, il faut jouer le quart retour d'abord, ne pas croire qu'on est qualifiés.» Une manière de rappeler que rien n'est joué pour la formation mancunienne.
Preuve tout de même de la confiance engrangée par les Skyblues, le gardien Joe Hart a même plaisanté au moment d'évoquer son but gag encaissé sur une relance de Fernando contrée par Zlatan Ibrahimovic. «Je ne sais pas ce qui s'est passé. J'ai donné la balle à Fernando, il a pensé qu'il y avait une option pour faire une passe à l'intérieur mais le 'big man' a mis ses grands pieds devant lui et c'est arrivé…» , a commenté l'Anglais. Une erreur à éviter au match retour si Manchester City espère conserver ses chances de se qualifier...
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