le 11/04/2016 à 22h54

OM : Labrune se confie sur son enfer et tape du poing sur la table !

Labrune refuse de courber l'échine
Le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, a assumé la partie de billard qu'il a improvisé en plein salon présidentiel dimanche soir au stade Vélodrome après le match nul contre Bordeaux (0-0). Le dirigeant phocéen en a profité pour glisser qu'il n'a «pas peur» malgré les pressions à son égard.

Président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, traverse une situation compliquée. Avec l'actionnaire majoritaire, Margarita Louis-Dreyfus, le dirigeant phocéen est considéré comme le principal responsable des mauvais résultats de l'OM cette saison et de fait l'une des cibles privilégiées des supporters.

«Personne n'est à ma place et personne ne peut se rendre compte de ce que je vis à Marseille, lance Labrune sur RMC. Le mec qui se fait taguer sa maison, menacer de mort et insulter, c'est moi et personne d'autre. Et les menaces contre ma femme et ma famille, je ne peux pas les accepter.»

V. Labrune - «vous voulez quoi, que je me suicide ?»

La dernière polémique au sujet de l'Orléanais concerne une partie de billard animée (voir ici) disputée en plein salon présidentiel avec ses collaborateurs dimanche à l'issue de la performance indigeste des Marseillais face à Bordeaux (0-0) à l'occasion de la 33e journée de Ligue 1. Un moment d'oisiveté indécent alors que le stade Vélodrome grondait au terme d'un 14e match d'affilée sans succès à domicile en championnat ? Pas aux yeux de Labrune, qui ne renie rien.

«Oui, je l'assume à 100%. C'est un moyen de dire : "On nous attaque, on nous menace, on nous insulte. Mais mon seul message, c'est que je n'ai pas peur !" Vous voulez quoi, que je me suicide ? Que je me tranche les veines ?», s'est emporté le président olympien sur les ondes de la radio. Pour lui, cette partie représentait avant tout un moyen de décompression.

Protégé par la BAC

«Je comprends que, médiatiquement, le coup du tournoi de billard soit mal perçu. Mais il faut se mettre à ma place. A ce moment-là, on est dans un état de stress, on vient de frôler l'émeute, des policiers de la BAC me protègent avec la main sur leur pistolet, tous nous ordonnent de rester confinés dans le salon jusqu'à au moins 2h du matin», a plaidé Labrune. «J'ai pris la situation au second degré pour envoyer un message de sérénité à mes équipes et leur dire : "Bah vous savez ce qu'on va faire ?! On va faire une partie de billard."»

Le dirigeant phocéen a même précisé qu'il «détestait» ce loisir et qu'il aurait préféré faire du «ping-pong» s'il avait disposé d'une table. Une façon de dédramatiser l'atmosphère. Fatigué par la pression qui l'entoure, Labrune pourrait toutefois quitter son poste l'été prochain si MLD ne renfloue pas les caisses du club phocéen…

Comprenez-vous les explications de Labrune ? Eprouvez-vous de la compassion à son égard ou estimez-vous qu'il en fait trop ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Publiez un commentaire» ...

Par Romain Lantheaume, le 11/04/2016 à 22h54
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