le 20/04/2016 à 09h28

OM : Deschamps, Tapie, Bernès... Labrune fracassé lors des écoutes téléphoniques !

Labrune n'est pas épargné...
Dans son édition du jour, Le Canard Enchaîné révèle certains passages issus des heures d'écoutes téléphoniques dans le cadre de l'enquête sur les transferts douteux de l'OM. Des extraits savoureux et difficiles pour le président marseillais Vincent Labrune, dézingué par ses pairs.

Vincent Labrune va passer un bon mercredi... Critiqué par les supporters de l'Olympique de Marseille et annoncé sur la sellette, le président du club phocéen est dans la tourmente. Déjà peu soutenu, l'Orléanais n'ira sans doute pas mieux après avoir lu les dernières révélations publiées par Le Canard Enchaîné.

Dans son édition du jour, le journal satirique révèle quelques extraits d'écoutes téléphoniques issus de l'enquête sur les transferts douteux de l'OM. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Labrune prend très cher ! De Bernard Tapie à Didier Deschamps, en passant par Jean-Pierre Bernès et Charles Villeneuve, tous s'en prennent violemment à l'actuel président phocéen.

Labrune dézingué !

«C'est un enculé, c'est un petit pédé, c'est rien du tout ! Une truffe intégrale» , aurait lâché Tapie. «Labrune est aux mains des voyous, tenu par les couilles» , aurait lancé de son côté Bernès. Toujours d'après Le Canard Enchaîné, Deschamps n'est pas en reste : «C'est une enculerie, j'ai envoyé un scud à Vincent, je t'explique pas (concernant un article écrit sur lui, ndlr). Il n'a pas réagi, mais il joue au fils de pute, hein. Je te le dis, c'est lui qui a fait l'article, hein ! Pour sauver sa petite tronche, il me fout sur la gueule !»

Ancien président du PSG, Villeneuve aurait été le plus violent dans ses propos. «Et l'autre con de chevelu, là ! Faux jeton de première classe ! Putain, il faudrait lui mettre une bouteille de Coca dans le cul et lui faire péter le sphincter !» , aurait-il lancé. Classe... Les amateurs de punchlines apprécieront mais ces révélations prouvent un peu plus l'ambiance délétère qui règne autour du club phocéen ces dernières années.

Bernès et le contexte marseillais

Un climat pas forcément attirant pour les éventuels repreneurs, comme le pense Bernès. «C'est un désastre, il n'y a personne qui achètera ce club. (...) Parce qu'un repreneur, il sait le contexte. Il sait tout, le mec. Tu crois qu'il va mettre son argent là-dedans ? Tu vois, c'est un kamikaze qu'il faut, là !» , lance l'agent en février 2012. Ce dernier aurait aussi révélé à Florian Maurice les particularités du contexte marseillais, évoquant des personnes peu recommandables selon lui comme Bernard Barresi, braqueur notoire, et son frère Jean-Luc, agent et condamné pour extorsion de fonds.

«Ils te menacent. Ils te le font à l'envers. Ils te le font dans tous les sens. Et toi, tu sais plus où tu es. Toi, tu as peur. (…) Tu vois, Gignac. C'était son dernier match à Toulouse. Il rentre chez lui à minuit. Il reçoit un appel de Barresi et de Karim Aklil (un agent, ndlr). Ils lui donnent rendez-vous à l'aéroport. Il était minuit et ils lui ont dit : "Tu vas venir à Marseille et tu dis à ton agent de dégager vite."» , aurait lâché Bernès. Pas vraiment rassurant pour des supporters qui espèrent un avenir meilleur...

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Par Romain Rigaux, le 20/04/2016 à 09h28
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