«Parfois, l'Atlético joue un jeu très agressif avec un jeu très haut et parfois il joue très défensif. C'est pourquoi j'ai joué avec Douglas Costa et Coman comme ailiers afin d'étirer au maximum cette formation sur le terrain.»
Dézingué pour avoir fait débuter Thomas Müller et Franck Ribéry sur le banc lors du match aller des demi-finales de la Ligue des Champions face à l'Atletico Madrid (0-1), l'entraîneur du Bayern Munich Pep Guardiola avait justifié ses décisions devant les médias. Avant la manche retour mardi, le technicien catalan se retrouve sous pression.
La dernière chance de Guardiola, Ribéry estime qu'il «doit» jouer !
Car en Allemagne, rien n'est pardonné à l'ancien coach du FC Barcelone. Déjà critiqué pour son style de jeu, l'ex-milieu de terrain n'est pas épargné par la presse avant son départ pour Manchester City au terme de la saison. Après deux échecs successifs à ce stade la compétition en Ligue des Champions, Guardiola n'a pas le droit à l'erreur, notamment dans sa composition d'équipe.
Sur le banc à l'aller et absent samedi face à Mönchengladbach (1-1) en Bundesliga en raison d'un problème au dos, l'ailier munichois Franck Ribéry a envoyé un message clair à son entraîneur. «Je suis prêt pour le match. J'ai une énorme envie de jouer et je dois jouer», a affirmé l'ancien Marseillais dans des propos rapportés par l'AFP. Guardiola va-t-il décider de faire confiance à Ribéry contre les Colchoneros ? Lors de la première rencontre, son choix de titulariser Kingsley Coman à la place du natif de Boulogne-sur-Mer n'avait pas été vraiment payant...
Ribéry, la prime à l'expérience ?
Une semaine plus tard, le Catalan va-t-il revenir sur cette décision ? C'est une possibilité. Tout d'abord, le contexte ne sera pas le même puisque les Bavarois vont devoir faire le jeu pour revenir dans la partie devant l'exigent public de l'Allianz Arena. Ensuite, à 33 ans, Ribéry dispose de l'expérience nécessaire pour briller lors d'un match décisif, surtout que le Tricolore était en grande forme ces dernières semaines.
Dans le même temps, Coman a montré certaines limites au match aller face à Filipe Luis et son impact serait sûrement plus intéressant dans un rôle de joker, comme il l'avait très bien fait contre la Juventus Turin (2-2, 4-2) en 8es de finale de la compétition. Attendu au tournant, Guardiola doit faire les bons choix afin de gagner et ainsi éviter de terminer son aventure au Bayern sur un échec...
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