En attendant que la situation s'éclaircisse, Franck Passi semble avoir le vent en poupe. Malgré la défaite frustrante en finale de la Coupe de France face au Paris Saint-Germain (2-4), où certains de ses choix semblent contestables, l'entraîneur pourrait rester sur le banc de l'Olympique de Marseille la saison prochaine, selon L'Equipe.
Une décision financière notamment
Tout d'abord, sous contrat jusqu'en 2018 avec le club phocéen, le natif de Bergerac représenterait une alternative peu onéreuse pour les dirigeants olympiens. Comparé aux autres noms cités pour prendre les rênes de l'équipe première, «El Local» dispose d'un salaire nettement moins élevé qui donnerait de l'air à des finances marseillaises aux abois.
Egalement, la personnalité relativement calme et discrète de l'ancien joueur de Monaco plairait à l'état-major du finaliste de la Coupe de France. Dans cette période de turbulence et d'opération séduction en vue d'un rachat, le board n'a pas réellement besoin d'un entraîneur critiquant publiquement les stratégies du club comme ses prédécesseurs Marcelo Bielsa et Michel le faisaient. Avec Passi, c'est la quasi-certitude d'un environnement serein autour de l'équipe.
Passi, un choix par défaut ?
Surtout, l'hypothèse d'engager un coach plus expérimenté ne semble pas être favorisée par les décideurs olympiens. En effet, dans le contexte d'une vente du club, il ne serait pas opportun d'engager un entraîneur pour une durée à moyen terme avec certainement des indemnités de licenciement élevées. L'éventuel futur propriétaire du club phocéen apprécierait de pouvoir installer le technicien de son choix à son arrivée sans devoir vraiment négocier le départ de celui en place.
D'ailleurs, La Provence confirme que la tendance est bel et bien à la reconduction du staff actuel pour le prochain exercice. «Autant repartir avec un staff qui connaît la maison» , souffle-t-on au sein du club. De toute manière, la tâche de trouver un candidat huppé prêt à prendre les rênes d'un effectif en plein chantier ne semble pas vraiment simple. De son côté, Passi, qui ne cesse de clamer son envie de rester, risque d'apprécier la confiance donnée par ses dirigeants même si les arguments de son maintien ne sont pas tellement liés à ses qualités d'entraîneur…
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