Zinédine Zidane reste zen. A moins de 24 heures de sa première finale de Ligue des Champions comme entraîneur, samedi (20h45) contre l'Atletico Madrid, le technicien français a préféré plaisanter en conférence de presse ce vendredi, à Milan.
«Aujourd'hui, je suis un peu stressé, je dois répondre à beaucoup de gens et il fait très chaud», a dédramatisé le champion du monde 1998 dans un éclat de rire. Moins de cinq mois après sa nomination sur le banc merengue, le Tricolore reconnaît pourtant que la pression sera bien présente lors du choc face au voisin et rival. «Je serai un peu tendu demain au début du match, c'est normal. Mais ça fait partie du métier d'entraîneur et ça me plait. J'aime la pression», a lancé l'ancien entraîneur du Castilla, tout aussi taquin au moment d'évoquer l'état physique de Cristiano Ronaldo, victime d'une petite alerte mardi à l'entraînement.
Zidane plaisante sur Ronaldo, mais reste méfiant pour l'Atletico
«Il est à 100%, il a juste eu une petite gêne. Il aurait eu quelque chose de plus grave, il aurait joué quand même, car c'est une finale (rires)», a plaisanté le Français, un poil plus grave lorsqu'il s'est exprimé au sujet de l'adversaire, venu s'imposer (1-0) au Stade Santiago Bernabeu en championnat au mois de février.
«Ce sera très difficile, mais nous le savons et nous sommes prêts à souffrir, nous savons le faire. Les joueurs veulent que le match commence, on est impatients, et on est très bien préparés», a assuré ZZ, qui a l'occasion de devenir le premier technicien français à remporter la compétition. «Ce n'est pas facile, ce qu'ont fait les joueurs a été phénoménal et maintenant c'est la cerise sur le gâteau. Nous sommes tous heureux de jouer ce match. Nous avons beaucoup travaillé, et nous méritons d'être ici.»
La prédiction d'Ancelotti
Pour atteindre leur objectif, les Merengue misent notamment sur le succès acquis lors de la finale de l'édition 2014 face aux Colchoneros (4-1 ap). «Quelques joueurs sont partis mais l'idée reste la même, c'est l'unité, l'envie de mettre de la qualité, l'envie de jouer, l'envie de tout donner à chaque match. Nous donnerons le maximum, demain encore», a assuré l'ancien milieu de terrain, qui se verrait bien incarner la continuité après la Decima remportée il y a deux ans par son mentor Carlo Ancelotti, dont il était l'adjoint.
«J'ai vécu la pression comme joueur mais comme entraîneur c'est différent. Carlo Ancelotti m'en avait beaucoup parlé», a-t-il confié. «Avant le match à Lisbonne, il y a deux ans, il m'avait dit : "Pourvu que toi aussi un jour tu vives une finale comme entraîneur". Et voilà, c'est arrivé.» Il ne reste plus qu'à espérer le même dénouement pour les Merengue !
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