«Ça nous a fait très mal et on va régler ça dimanche. 30 000 personnes avaient pleuré cette nuit-là à Paris quand il (Henry) a triché. Alors on va vous faire pleurer à votre tour.» Lancés sur les ondes de la radio RMC, ces propos d'un supporter irlandais font évidemment référence à la fameuse main de Thierry Henry sur le but de William Gallas qui avait permis à l'équipe de France d'éliminer l'Irlande en barrage retour de la Coupe du monde 2010.
Cette déclaration traduit également la confiance qui habite l'Eire à moins de 72 heures du 8es de finale de l'Euro 2016 face aux Bleus, dimanche (15h). Au-delà des supporters, les joueurs de la Green Army se présenteront eux aussi sans complexe face au pays-hôte, comme l'a signifié le polyvalent gaucher, Robbie Brady.
R. Brady - «nous pouvons battre la France»
«Si nous faisons un grand match, nous pouvons battre la France. Depuis deux ans, nous avons réussi à battre plusieurs grandes équipes, donc il ne faut pas craindre la France. Si nous restons unis, on peut battre n'importe qui», a assuré le pensionnaire de Norwich en conférence de presse. «On ne doit pas se fixer de limites. Nous savons que nous allons jouer contre des joueurs qui évoluent dans les meilleures équipes du monde, mais nous sommes très impatients de jouer contre la France.»
Il faut dire que durant les éliminatoires de l'Euro, l'Eire a notamment tenu tête à l'Allemagne (1-1) chez elle, avant de s'offrir le scalp du champion du monde (1-0) à Dublin. Mercredi encore lors de la 3e journée du Groupe E, un but de Brady à la 85e minute a permis aux Boys in Green de prendre le meilleur (1-0) sur une Italie très remaniée pour arracher la qualification en 8es de finale. Un scénario qui donne bien des idées au sélectionneur, Martin O'Neill avant de défier les Tricolores.
M. O'Neill - «on leur posera des problèmes»
«Il y a des similitudes entre ce prochain match et celui de l'Italie. L'équipe a pris une grande confiance en elle. Maintenant, on va essayer de battre l'équipe de France», a clamé le technicien de nationalité nord-irlandaise devant les médias. «Jouer à la maison, c'est toujours plus facile. Mais si on joue comme mercredi, on leur posera des problèmes.» Face à un adversaire largement abordable mais porté par l'enthousiasme d'une première victoire à l'Euro depuis 1988, soit depuis sept matchs, les Bleus sont donc prévenus !
Comprenez-vous la confiance qui habite les Irlandais ? D'après vous, les Bleus doivent-ils se méfier de cette sélection ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.