Adjoints de Michel, Rafael Alkorta, José Vallejo et Juan Carlos Mandia sont toujours à l'Olympique de Marseille. Vendredi, ils ont encore pris place sur le banc olympien à l'occasion de la rencontre amicale face à Nîmes (1-0). Si Michel a reçu sa lettre de licenciement pour faute grave, eux n'ont rien eu et sont donc toujours en place.
«Nous sommes revenus de vacances le 26 juin et il nous reste un an de contrat à l'OM», confie Alkorta à L'Equipe. Dans ces conditions, les trois anciens collaborateurs de Michel continuent d'oeuvrer pour le club phocéen. Le tout dans une ambiance relativement bizarre.
«Notre position est bien plus confortable que la moyenne»
«Nos avocats discutent toujours avec ceux de l'OM, ce qui donne cette situation étrange, poursuit Alkorta. Elle nous rend tristes car si nos relations avec les joueurs, avec Franck Passi et le reste du staff sont excellentes, on sait bien qu'elles ne sont pas normales. Franck a ses adjoints, son équipe. Nous essayons de nous rendre utiles, nous lui faisons des rapports.»
Sauf que, à en croire La Provence, Alkorta, Valero et Mandia, qui ne veulent donc pas se mettre à la faute, ne seraient pas si utiles que ça à l'OM aujourd'hui. Présents à Nîmes vendredi, les trois techniciens n'ont rien fait d'autre que de s'asseoir sur le banc de touche et prendre un bon bain de soleil... Mais est-ce vraiment leur faute si la situation est celle-là aujourd'hui ?
«Nos familles sont en Espagne, mais on ne se plaint pas. Notre position est bien plus confortable que la moyenne. Espérons quand même que tout finira par se régler», finit par lâcher Alkorta à L'Equipe. Pas sûr que Vincent Labrune, dont le départ est imminent, ait pour préoccupation principale de régler cette situation ubuesque...
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