L'Olympique Lyonnais se donne les moyens de ses ambitions ! Désireux de réduire l'écart les séparant du Paris Saint-Germain en Ligue 1, les Gones s'apprêtent à franchir une nouvelle étape sur le plan économique.
Vendredi, le vice-champion de France a ainsi dévoilé l'ouverture de son capital à un nouvel actionnaire. «L'OL Groupe annonce le projet d'entrée dans son capital du fonds d'investissement chinois IDG Capital Partners, à hauteur de 20%, pour un montant total de 100 millions d'euros», a fait savoir le club rhodanien dans un communiqué. D'après le quotidien L'Equipe, l'accord définitif à ce sujet devrait être entériné d'ici fin février 2017.
Objectif n°1 : réduire les dettes
Même s'il cède 20% de ses parts, le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, va rester l'actionnaire majoritaire du club avec un peu moins de 30% du capital entre les mains. Après n'avoir eu de cesse de critiquer les «subventions d'Etat (du Qatar, ndlr)» dont bénéficie le PSG, le boss lyonnais fait donc lui aussi le choix de se tourner vers des fonds étrangers, certes de nature différente et dans des proportions évidemment moindres.
Que les supporters des Gones ne s'enflamment pas pour autant. En effet, si l'entrée du groupe Pathé et de Jérôme Seydoux dans le capital de l'OL en 1999 avait permis d'acheter Sonny Anderson au FC Barcelone, les 100 M€ attendus ne devraient cette fois pas être directement utilisés sur le marché des transferts, mais plutôt pour éponger les dettes !
J.M. Aulas - «préparer le futur»
«Quand on a un endettement de l'ordre de 260 M€, cela le réduit à plus du tiers. (...) Surtout, au moment du refinancement du stade, cela va nous redonner une possibilité sans pareille de discussion avec les banques. Avec 100 M€ de fonds propres en plus, le refinancement s'effectuera plus rapidement et à des conditions améliorées à la fin de l'année ou dans les premiers mois de 2017», s'est réjoui JMA dans les colonnes de L'Equipe.
«On va pouvoir préparer le futur. On va présenter pour la première fois depuis de longues années des résultats financiers largement positifs», a poursuivi le président rhodanien, «Petit à petit, on va arriver à concurrencer les grands clubs européens». Avec moins d'argent consacré à la réduction de la dette et au refinancement du Parc OL, Lyon devrait donc disposer de moyens accrus lors des prochains mercatos. Un nouveau signal fort envoyé quelques mois après l'entrée dans son nouvel écrin de Décines-Charpieu.
D'après vous, l'OL va-t-il franchir un cap après l'arrivée des investisseurs chinois ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Publiez un commentaire» ...