Repositionné dans l'axe suite au départ de Zlatan Ibrahimovic cet été, Edinson Cavani (29 ans) a retrouvé son poste préférentiel au Paris Saint-Germain. Une position axiale désirée et réclamée depuis son arrivée dans la capitale en 2013 mais réservée à son ancien coéquipier suédois. Et forcément, l'Uruguayen est satisfait de ce changement à Paris.
Cavani ravi de redevenir n°9
«Ce qui me convient, c'est de jouer 9, à mon vrai poste ! Plus que la tactique ou la possession, ce qui changeait les choses, c'est que je ne jouais pas à mon poste naturel. J'ai essayé de m'adapter, mais quand le PSG m'a acheté, j'étais avant-centre depuis trois ans à Naples. On verra ce qui se passe dans la saison, mais savoir que je vais être l'avant-centre du PSG me donne de la confiance et de la force» , a confié «El Matador» dans les colonnes de So Foot.
De la confiance, l'Uruguayen en aura besoin puisqu'il a surtout brillé par sa maladresse en ce début de saison lors de ses deux premiers matchs contre Metz (3-0) et Monaco (1-3), malgré un but marqué contre l'ASM. Des prestations déjà moquées sur les réseaux sociaux et plutôt inquiétantes pour les supporters parisiens. «Etre avant-centre, vivre pour le but, le sentir, c'est quelque chose que je porte dans mon sang» , assure l'ancien Napolitain.
Ses qualités et son manque d'occasions
«Etre avant-centre, ça n'est pas seulement marquer, ce sont des moments pendant lesquels il faut être attentif, le timing, la connaissance des partenaires, le moment juste où faire l'appel, les mouvements, les courses à contretemps» , poursuit Cavani. S'il faut reconnaitre que les appels et les déplacements du Parisien peuvent faire mal à n'importe quelle défense, ce sont tout de même surtout des buts qui lui sont demandés au Paris SG.
Toutefois, Cavani ne cache pas que le réalisme n'est pas la première de ses qualités... «La vraie différence, c'est qu'à Naples, j'avais sept ou huit occasions par match et, quand les choses marchaient bien, j'en mettais trois, quand ça marchait moins bien, je pouvais en mettre un. A Paris, je n'ai jamais eu plus de quatre occasions par match, si jamais j'en ai eu quatre un jour…» , glisse-t-il. Des propos pouvant être perçus comme un petit tacle envers ses coéquipiers.
Une chose est sûre, Cavani est attendu au tournant cette saison et il faudra juger ses performances dans quelques mois. Malgré les critiques, «El Matador» a tout de même inscrit 31 buts en 2014-2015 toutes compétitons confondues et 25 réalisations en 2015-2016, souvent en position d'ailier. «Regarde les stats de n'importe quel ailier, et on pourra comparer» , lâche-t-il. Une saison à moins de 30 buts serait un échec pour l'Urugayen.
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