«Carlo Ancelotti est un cadeau pour le club» , affirmait Franck Ribéry il y a quelques semaines. Nouvel entraîneur du Bayern Munich, Carlo Ancelotti fait déjà l'unanimité en Bavière. Mais l'Italien ne se sent pas intouchable pour autant. Il faut dire que ses récents passages au Paris Saint-Germain (2011-2013) puis au Real Madrid (2013-2015) lui ont mis deux bonnes claques.
A Paris pour commencer, quand, après une mauvaise passe lors de la saison 2012-13, Ancelotti reçoit un texto sans pitié de Nasser Al-Khelaïfi. «Après quelques mauvais résultats, il a reçu un SMS du président Al Khelaïfi où il était écrit que la façon de jouer du PSG faisait honte aux propriétaires ainsi qu'aux sponsors du club» , avait révélé le technicien brésilien Tite après avoir échangé avec l'ex-entraîneur parisien. Un épisode que n'a visiblement pas oublié le successeur de Pep Guardiola au Bayern.
Al-Khelaïfi ne vaut pas Berlusconi
«Mes relations avec les présidents de club ? Vous devez savoir que Berlusconi ne m'a jamais critiqué, ou alors uniquement lorsque tout allait bien. Il nous soutenait avec des paroles comme : 'Ne vous inquiétez pas, nous vous soutenons, nous croyons en vous.' Il n'a jamais versé de l'huile sur le feu dans les mauvais moments. Il aimait intervenir, un excellent soutien pour le vestiaire, contrairement à d'autres présidents» , confie Ancelotti au journal allemand Die Welt. S'il n'est pas cité, Al-Khelaïfi est évidemment ici visé.
Cet épisode du SMS jamais digéré, Ancelotti quittait brusquement le PSG pour le Real Madrid en 2013. Après avoir décroché la 10e Ligue des Champions des Merengue en 2014, l'Italien réussit une belle saison 2014-15 sans rien gagner toutefois. Alors qu'il est adoré de son vestiaire, en particulier de la star Cristiano Ronaldo, et des supporters, Florentino Perez décide de mettre fin à leur collaboration. Un nouvel épisode difficile à encaisser.
«On m'a jeté du Real»
«Chacun sait qu'on m'a jeté du Real Madrid. Lors de mon ultime saison nous avons atteint les demi-finales de la Ligue des Champions et échoué à un petit point de remporter la Liga. Au Real Madrid, la stabilité de l'entraîneur est définie de cette façon : gagne toujours !» , avance le nouvel entraîneur du Bayern. Espérons qu'à Munich, l'aventure se termine moins douloureusement pour lui.
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