le 16/09/2016 à 12h04

PSG : la gestion des gardiens d'Emery divise même les anciens !

Areola et Trapp toujours au coude à coude au PSG.
S'il n'a toujours pas tranché en faveur de son gardien numéro un, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Unai Emery a décidé d'effectuer un turnover afin de garder ses deux joueurs sous pression. Une méthode approuvée par certains, critiquée par d'autres, qui divise même chez les anciens portiers.

Kevin Trapp (26 ans) en Ligue 1, Alphonse Areola (23 ans) en Ligue des Champions. Pour le moment, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Unai Emery n'a pas tranché en faveur d'un gardien ou d'un autre.

Une méthode similaire à celle de Luis Enrique au FC Barcelone au cours des deux dernières saisons, durant lesquelles Claudio Bravo gardait le but en Liga et Marc-André ter Stegen lors des rencontres sur la scène européenne. Un turnover intelligent selon l'ancien portier des Girondins de Bordeaux, Gaëtan Huard.

Huard approuve la méthode Emery

«Pour Trapp, qui avait réussi à s'imposer face à Sirigu l'an dernier, cela doit être dur à avaler», a commenté l'homme de 54 ans dans les colonnes du quotidien Le Parisien. «Mais c'est le meilleur moyen pour obtenir d'eux qu'ils restent tout le temps au top. Aux Girondins, comme je savais que j'étais le numéro un, je ne donnais pas toujours tout durant la semaine. Et cela m'a parfois joué des tours lors des matchs», a continué le natif de Montargis.

Selon le consultant de beIN Sports, la concurrence acharnée est le seul moyen pour le coach basque de savoir qui dispose des épaules pour supporter la pression sur le long terme. «Emery veut éviter que ses joueurs s'installent dans un confort. Il va maintenir la pression sur les deux jusqu'à ce que l'un craque ou s'impose. C'est vraiment dur psychologiquement. Mais c'est peut-être la gestion de demain», a analysé l'ancien Lensois. Un avis bien différent de celui d'un autre portier de renom, Fabien Barthez.

Barthez n'aurait pas accepté cette situation

Pour le champion du monde 1998, vivre une telle situation aurait été inacceptable. «Ça reste une vision du poste. Moi, je ne l'aurais pas accepté, c'est impossible», a lancé l'ex-Bleu sur les ondes de RMC. «Un gardien, ça reste un gardien. (...) Le capital confiance est primordial dans ce rôle. Si le mec n'enchaîne pas les matchs, comment tu veux mettre les choses en place ?», s'est interrogé l'homme de 45 ans.

«Je trouve ça très dur pour des gardiens. Dans l'attente, tu bouffes de l'influx. (...) Il faut mettre un gardien dans les meilleures conditions. Il doit faire des erreurs pour progresser et apprendre à réagir derrière», a justifié le champion d'Europe 2000, qui estime donc que la concurrence n'est pas forcément le meilleur moyen de s'améliorer. «Quand un gardien se troue, c'est important qu'il rejoue derrière. Ça se passe beaucoup dans la tête à ce poste. Il faut être serein de ce côté-là. Un gardien, il n'y en a qu'un. Les joueurs de champ, tu peux les bouger», a-t-il conclu. Emery va-t-il continuer avec ce procédé ? Alors qu'Areola a fait bonne impression contre Arsenal (1-1) mardi, réponse ce vendredi soir (20h30) à Caen lors de la 5e journée de Ligue 1 !

Qui de Kevin Trapp ou Alphonse Areola doit être le numéro un au PSG ? Approuvez-vous la méthode Emery ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 16/09/2016 à 12h04
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