le 21/09/2016 à 11h00

Belgique : une Fédération fantoche, les médias, le choix Henry... Wilmots vide son sac !

Marc Wilmots a lâché ses vérités.
Licencié suite à l'Euro 2016 raté par l'équipe de Belgique, l'ex-sélectionneur Marc Wilmots sort du silence. L'ancien entraîneur de Schalke 04 a vidé son sac et s'en est pris à la Fédération belge, aux médias, mais également au choix de faire de Thierry Henry l'adjoint de Roberto Martinez au sein des Diables Rouges.

Après un Euro 2016 frustrant et une élimination logique face au Pays de Galles (1-3) lors des quarts de finale, Marc Wilmots a été licencié de son poste de sélectionneur de la Belgique en juillet dernier.

Fortement critiqué, l'ancien joueur des Girondins de Bordeaux se retrouve aujourd'hui libre comme l'air. Du coup, l'heure est au règlement de compte, et à ce jeu-là, le Belge n'a vraiment pas la langue dans sa poche.

Wilmots défonce la Fédération

Première cible de Wilmots, la Fédération belge (URBSFA). L'homme de 47 ans a pointé du doigt une institution fantoche qui ne sert que ses intérêts. «En fait, qui représente la Fédération belge ? Moi, je ne sais pas le dire», a lancé le natif de Dongelberg au micro de la chaîne VTM, assurant qu'on lui avait proposé de continuer l'aventure après la compétition.

«L'Union belge m'a demandé si je voulais continuer et j'ai dit oui. Mais pour continuer, il fallait que je fasse ça, ça, ça et ça... J'ai refusé. Alors OK, j'ai fait quatre ans, merci et au revoir. C'est simple...», a confié l'ancien buteur de la sélection, qui s'en est également pris aux médias, très acides à son égard depuis sa nomination en 2012.

Les médias massacrés par Wilmots

«Deux, trois ou quatre personnes de la presse flamande voulaient me tuer depuis des années. Ils voulaient un autre sélectionneur que moi. C'est là que ça a commencé ! Je ne corresponds pas au canevas de la Belgique. Car je ne suis pas aux basques des médias. Je ne voulais pas privilégier l'un ou l'autre. On m'a même demandé : donne-moi l'équipe et les changements et tu seras protégé. C'est comme ça que ça fonctionne ! Mais je me suis fait une carapace», a assuré Wilmots, qui a poussé le bouchon un peu plus loin.

«Maintenant, les médias ont Alzheimer. Ils oublient vite. Moi, je fais avec, mais je n'oublie pas ! Pour moi, le seul moyen d'être tranquille, c'était de gagner. Et encore, dans ces cas-là, ils essayaient encore de me lancer des piques... Mais si un étranger avait fait ce que j'ai fait, il aurait été considéré comme un Dieu», a-t-il considéré, alors que Roberto Martinez a pris sa succession début août.

Le choix Henry, incompréhensible pour Wilmots

En parlant d'étranger, l'Espagnol a été rejoint par Thierry Henry pour garnir son staff. Là-aussi, Wilmots a fait part de son incompréhension. «Vous ne pouvez pas travailler en tant que commentateur télé et travailler comme entraîneur de la sélection nationale. C'est du pur amateurisme. C'est comme ça en Belgique. J'étais contre», a-t-il lancé. Visiblement, Wilmots en avait gros sur le coeur. Retrouver un poste rapidement devrait lui faire le plus grand bien !

Que pensez-vous des déclarations de Marc Wilmots ? Et du choix de Thierry Henry ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 21/09/2016 à 11h00
Ça a fait le BUZZ actuellement