Gregory van der Wiel a vidé son sac ! Interrogé par le Canal Football Club, le Néerlandais en a profité pour expliquer les raisons de son départ du Paris Saint-Germain cet été. Rappelons que le latéral droit de 28 ans a quitté le club de la capitale en fin de contrat, lui qui n'a pas réussi à s'entendre avec celui qui était encore directeur sportif adjoint Olivier Létang. Et ce même si l'arrivée d'Unai Emery aurait pu changer la donne.
Le PSG voulait garder Van der Wiel
«Au milieu de l'été, Olivier est revenu vers moi parce que le PSG avait un nouvel entraîneur, a raconté VDW. Il voulait donc parler avec moi. Pour moi, ce n'était pas assez convaincant. Je ne ressentais aucune véritable envie de leur part pour me faire rester. (...) Je ne me sentais pas le bienvenu au PSG. Voilà comment ça s'est passé.» En effet, la recrue de Fenerbahçe ne se sentait pas respectée à Paris, surtout à cause de l'ancien entraîneur Laurent Blanc.
«Parfois j'avais l'impression qu'il ne faisait pas le bon choix ou qu'il était injuste avec moi. (…) Pour être honnête, on n'avait pas une très bonne relation. On ne se parlait pas beaucoup» , a-t-il confié au sujet d'un coach dont il ne comprenait pas les choix. Par exemple, Van der Wiel ne digère toujours pas d'avoir été éclipsé par Serge Aurier lors du quart de finale aller de Ligue des Champions contre Manchester City (2-2, le 6 avril), quelques jours après le dérapage de l'Ivoirien sur Periscope.
Le choix étrange de Blanc avec Aurier
«Bien sûr mon concurrent est un très bon joueur, a reconnu l'international néerlandais. Mais après ce qui s'est passé l'année dernière et ce qu'il a fait, revenir 4 ou 5 jours après cet incident et jouer un quart de finale en Ligue des Champions…» De toute façon, Blanc avait l'habitude de lui préférer Marquinhos sur le côté droit. «Quand Serge était absent, mettre Marquinhos à ma place… C'est le genre de choses qui vous fait penser : "Ok tu n'es pas assez bon. Tu es le troisième choix"» , a ajouté l'ancien joueur de l'Ajax Amsterdam.
«Marquinhos n'est même pas latéral droit. Donc le mettre à mon poste, c'était un peu bizarre pour moi, a-t-il critiqué. Même Marquinhos ne voulait pas jouer à ce poste. Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Ne suis-je pas assez bon ? Dites-le moi ! Je ferai avec.» Mais la communication, ce n'était pas le point fort de Blanc, ce que plusieurs joueurs parisiens ont souligné après son licenciement.
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