le 11/10/2016 à 11h27

OM : son parcours, ses modèles, ses surnoms, sa nouvelle exposition médiatique... Les confessions de Passi

Franck Passi doit faire face aux critiques à l'OM.
Présenté comme l'éternel adjoint, Franck Passi est depuis quelques mois l'entraîneur principal de l'Olympique de Marseille. S'il se plaît dans ses nouvelles fonctions, le nouveau coach du club phocéen reconnaît toutefois que ce n'est pas tous les jours facile.

Seulement 14e du classement après 8 journées, Franck Passi connaît un début de saison compliqué, mais prévisible, sur le banc de l'Olympique de Marseille. La situation de l'entraîneur olympien n'est pas facile, d'autant qu'on dit que le futur propriétaire du club phocéen, Frank McCourt, et son entourage cherchent déjà un nouveau technicien...

Mais Passi tente de faire son travail du mieux possible, avec le soutien de ses joueurs, dans un rôle de numéro un où il a toujours rêvé de s'épanouir. «Mon frère, Gérald, a déclaré qu'au fond j'étais taillé pour devenir n°1, que n°2, c'était contre nature. Mais est-ce un regard objectif ? J'ai toujours dit qu'un jour je serais n°1, confie Passi à France Football. Sauf que je n'ai jamais voulu brûler les étapes. Au contraire, j'ai énormément appris de tous les entraîneurs avec lesquels j'ai travaillé.»

«J'aime plaisanter moi aussi. Mais lorsque la plaisanterie dure...»

Et notamment de Marcelo Bielsa. «Il a augmenté de moitié la capacité de travail de chacun d'entre nous. On s'est retrouvé, par exemple, à bosser avec lui les jours de match. (...) Il a aussi révélé, par des mots, tout ce qui est l'essence de ce football offensif que j'ai connu en Espagne» , raconte Passi, qui a, durant ses années passées en tant qu'adjoint, «appris de tous ces gens-là, de l'organisation de Michel, du jeu attaque-contre-attaque de Bielsa, de Baup, de tous...» Désormais en pleine exposition médiatique, Passi reconnaît que ce n'est pas facile tous les jours.

«El Local ? Low Coach ? J'aime plaisanter moi aussi. Pas de problème. Mais lorsque la plaisanterie dure, on se demande si ça n'est pas un manque de respect... Je dirais que le respect, des fois, devrait fonctionner dans les deux sens, avance Passi. C'est vrai que je suis cent fois plus exposé. C'est vrai que les soirs de défaite, c'est plus difficile. Même lorsque j'étais adjoint, même si je n'encaissais pas puisque j'étais derrière, je ressentais fort les défaites.»

«Parfois, on m'asticote un peu»

Mais l'entraîneur marseillais ne se cache pas pour autant. «Si je vis caché ? Pas du tout ! Je fais 30 à 40 minutes de footing par jour chez moi, dans le XIIe arrondissement, pas loin de la Commanderie. Si je dois faire des courses avec ma femme, je les fais. Parfois, on m'asticote un peu, mais cela fait partie du métier. Et puis, j'ai de la répartie» , assure Passi. A lui l'éternel optimiste de faire repartir l'OM après la trêve internationale.

Que pensez-vous des déclarations de Passi ? Le voyez-vous durer à l'OM ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 11/10/2016 à 11h27
Ça a fait le BUZZ actuellement