«Je me sens en difficulté, je ne vais pas fuir mes responsabilités. Je ne me pose pas la question de mon cas personnel. Il faut assumer. Je suis là pour trouver les solutions, travailler avec l'encadrement pour remonter cette situation difficile. Je ne suis pas dans le doute, je suis dans l'interrogation. Je cherche des solutions et j'essaie de bien analyser la situation.»
A l'issue de la gifle reçue contre Guingamp (1-3), samedi, lors de la 10e journée de Ligue 1, Bruno Génésio endossait la responsabilité de ce troisième revers de suite toutes compétitions confondues. Fragilisé par cette nouvelle prestation médiocre des Gones, l'entraîneur peut compter sur des soutiens de poids.
Aulas protège Génésio
Inquiet après cette défaite, le président Jean-Michel Aulas a conforté son coach. «L'entraîneur Bruno Génésio n'est pas en cause dans ce genre de situation. Certains lui demandaient de changer de système (passage en 4-3-3, ndlr), il a été changé avec une bonne première mi-temps, et une deuxième catastrophique qui nous plonge dans une situation encore plus pleine d'interrogations qu'avant le match» , a estimé le dirigeant lyonnais à l'issue de rencontre au micro de beIN Sports. Un discours similaire à celui de deux des cadres de l'OL, Maxime Gonalons et Alexandre Lacazette.
Gonalons et Lacazette face à leurs responsabilités
Indirectement, le capitaine lyonnais a dédouané son supérieur, affirmant que les joueurs sont les premiers responsables de cette déliquescence. «On a tous nos responsabilités, il faut faire bloc. On a déjà connu ça et on s'en est bien sorti. On sait qu'il y a des choses qui ne vont pas. Ce sont des moments très difficiles à vivre. Il va falloir réfléchir sur nos points faibles parce qu'à chaque fois c'est la même chose» , a indiqué le milieu de terrain au micro de Canal+ Sport.
L'attaquant, lui, s'est montré bien plus explicite. «On rentre en deuxième mi-temps et, sûrement par manque d'expérience, la plupart des joueurs pensent qu'on a déjà gagné, que ça va être facile» , a confié le buteur de l'OL en zone mixte. «C'est un manque d'expérience, de sérieux je pense. À un moment donné, on critique le coach, on tape sur lui, mais c'est nous qui sommes sur le terrain. C'est nous, joueurs, qu'il faut critiquer» , a-t-il ajouté. Des critiques auxquelles personne n'échappera tant que le vice-champion de France restera la tête dans le seau...
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