Depuis le début de la saison, le Paris Saint-Germain version Unai Emery n'est pas épargné par les critiques. A l'heure d'une nouvelle trêve internationale, le bilan francilien n'est finalement pas si alarmant que cela, loin de là.
Une troisième place en championnat à trois points du leader, Nice, avec 26 points en 12 journées ainsi qu'une qualification aisée pour les 8es de finale de la Ligue des Champions dès la 4e journée. La victoire contre Rennes (4-0), dimanche soir, a d'ailleurs prouvé que les Franciliens montaient en régime au fil des semaines.
Emery affiche sa satisfaction
Décrié jusqu'ici, l'entraîneur basque a forcément apprécié la copie rendue par ses protégés. «Les joueurs travaillent bien, ils écoutent, ils veulent gagner, ils veulent jouer avec leurs capacités propres et pour moi, ils doivent jouer avec leur personnalité individuelle puis dans le collectif» , a lancé le technicien parisien au micro de Canal+.
«C'est important de d'abord maîtriser le match avec le ballon parce que cette équipe est habituée à jouer avec le ballon, avec beaucoup de possession. (...) Je crois que, petit à petit, les caractéristiques et la personnalité de l'équipe sortent peu à peu» , a-t-il estimé, alors que ses joueurs n'ont cessé de monter en puissance du début à la fin de la rencontre.
Des discours plus autoritaires chez les joueurs
Critiqué pour son début d'exercice très poussif, Marco Verratti fait partie des cadres en forme. Auteur du quatrième but contre les Rouge et Noir, l'Italien veut de nouveau faire peur aux autres équipes du championnat, moins impressionnées ces dernières semaines. «Ces derniers temps, on avait un peu perdu le respect des autres équipes. Quand elles venaient ici, elles jouaient plus, elles avaient plus de confiance» , a commenté l'Italien en zone mixte.
A l'issue du plus large succès à domicile de sa formation cette saison, le Transalpin s'est montré clair. «Quand on joue à la maison, on doit faire comprendre que c'est difficile de prendre des points comme on l'a toujours fait dans le passé» , a-t-il ajouté, imité par Blaise Matuidi, également dans une bonne période. «On voulait montrer qu'à domicile l'adversaire devait avoir peur» , a assuré le Français. Nantes, qui rendra visite à Paris le 19 novembre prochain, lors de la 13e levée du championnat, peut déjà trembler...
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