Le choc Cissé
Thierry Henry (attaquant de l'équipe de France) - «C'est vraiment difficile, mais Djibril est un mec très costaud, il reviendra. L'entendre crier comme ça... voilà . Tu perds un équipier mais aussi un ami.»
Voilà qui résume parfaitement le sentiment qui habite les Bleus au moment de s'envoler pour l'Allemagne. Un coup dur pour le groupe France. Mais nul doute que les joueurs auront à coeur de donner leur maximum pour rendre hommage à leur ami Djibril Cissé.
Brasil superstar
Ronaldinho (attaquant de l'équipe du Brésil au magazine allemand Kicker) - «Je pense que Ronaldo sera le meilleur joueur du Mondial. Il marquera les buts qui lui manquent pour devenir le meilleur buteur de tous les temps. Il lui en faut trois mais je pense qu'il en marquera beaucoup plus.»
Espérons pour Ronaldinho que son collègue Ronaldo aura réglé ses problèmes d'ampoules aux pieds avec son sponsor d'ici là ...
Juninho (milieu de terrain de l'Olymique Lyonnais et de la sélection brésilienne) - «Je ne sais pas si je suis le 12e homme. C'est l'entraîneur qui décide. En tout cas je suis prêt, je veux aider le Brésil. Je sais que je peux entrer en jeu et c'est important de savoir que l'entraîneur compte sur nous. Il n'y a pas que moi, tout le monde est prêt et l'entraîneur fait en sorte que tout le monde se sente impliqué. Selon les circonstances, selon comment se déroule un match, chacun peut être appelé à rentrer. Moi, je serai prêt pour aider le Brésil à vaincre (...).»
Avec des remplaçants aussi motivés et talentueux, le Brésil n'usurpe pas son rang de favori à la victoire finale. J'en connais qui aimerais bien avoir ne serait-ce que quelques titulaires du niveau de Juninho...
Ballack confiant
Michael Ballack (meneur de jeu de Chelsea et de la Nationalmannschaft) - «Je suis convaincu que cette équipe (l'Allemagne) est capable de tout. Elle peut aller en finale (...). Personnellement je vise les demi-finales, ce qui serait un bon résultat pour notre groupe.»
Ballack était donc serein pour la Coupe du Monde à domicile. Malheureusement, il ne jouera pas le match d'ouverture face au Costa Rica aujourd'hui pour cause de blessure. De quoi changer son pronostic ?
L'Angleterre en toute modestie
Sven-Göran Eriksson (sélectionneur de l'équipe d'Angleterre dans un entretien accordé à The Independent) - «Je pense que nous allons gagner la Coupe du Monde.»
Eriksson est plutôt confiant pour la Coupe du Monde à venir ! On le serait à moins avec une ligne d'attaque aussi affûtée...
La mise au point d'Akwa
Akwa (Capitaine de la sélection angolaise) - «Nous allons prouver que l'Angola n'est pas seulement le pays du pétrole, de la guerre et de la pauvreté.»
Le buteur angolais fera son possible pour que sa sélection porte haut les couleurs du continent africain.
Le réalisme ghanéen
Ratomir Dujkovic (sélectionneur de l'équipe du Ghana) - «On se battra jusqu'à la dernière minute pour passer le premier tour et, si on y arrive, on aura déjà l'impression d'être champions du monde.»
Belle leçon d'humilité de la part de l'entraîneur du Ghana. Il est vrai que son équipe aura fort à faire face à l'Italie et la République Tchèque. Mais sait-on jamais...
Le voeu de Frei
Alexander Frei (attaquant du Stade Rennais et de la sélection suisse) - «J'aimerais que l'on arrive à réveiller le monde. On rigole toujours un peu sur le football suisse. A nous de stopper ça.»
Espérons pour l'équipe de France que le buteur ne se réveille qu'à partir du second match de poule...
L'hommage de Trabelsi
Hatem Trabelsi (défenseur de l'Ajax Amsterdam et de la sélection tunisienne à propos du sélectionneur Roger Lemerre) - «Il a changé la mentalité des joueurs et leur a appris à ne penser qu'à une chose : la victoire»
Très bel hommage du capitaine de la sélection tunisienne à son entraîneur. On souhaite pour lui et pour les supporters tunisiens que cette Coupe du Monde se passe mieux que la dernière à laquelle a participé M. Lemerre...
La vocation de Shevchenko
Lubova Shevchenko (Mère du leader naturel de la sélection ukrainienne Andreï Shevchenko) - «Depuis tout petit, il aime le football (...). Quand la voisine allait faire ses courses, elle demandait à Andreï et à son cousin ce qu'ils voulaient. Son cousin voulait des bonbons, Andreï un ballon.»
On comprend mieux pourquoi "Sheva" est si adroit devant le but et pourquoi il a été Ballon d'Or en 2004... C'était sa vocation...
A la semaine prochaine !