En quelques mois, Dimitri Payet (29 ans) est devenu incontournable en équipe de France. Passeur décisif pour Paul Pogba sur coup franc puis buteur face à la Suède (2-1) vendredi à l'occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, le joueur de West Ham a encore une fois enfilé la cape du sauveur après avoir marqué les esprits face à la Roumanie (2-1) en ouverture de l'Euro 2016.
Rappelé en mars dernier par le sélectionneur Didier Deschamps après une absence de 10 mois chez les Bleus, le Hammer a su saisir sa chance pour devenir un pion essentiel dans le onze tricolore. Une revanche qu'il savoure.
Payet aux anges
«Je suis parti de rien. Il y a un an, je ne faisais pas partie de la sélection. Aujourd'hui, j'ai la chance d'y être et d'y jouer», s'est réjoui l'ancien Marseillais en conférence de presse. «L'avant Euro a été une étape très importante. J'ai su prendre le wagon, participer à cet Euro exceptionnel et m'intégrer à ce groupe», a continué Payet.
Des performances intéressantes en sélection qui ont changé beaucoup de choses pour lui, même dans sa vie quotidienne. «Pour le reste, je ne peux plus partir en vacances tranquille. C'est un peu emmerdant (sourires)», a-t-il plaisanté. «On devient aussi plus exigeant avec moi. Cela permet de ne pas se relâcher pour garder le même niveau», a affirmé le Londonien, moins flamboyant actuellement en club qu'il ne l'a été la saison passée.
Payet préfère le 4-4-2
Qu'il soit utilisé sur une aile ou dans le coeur du jeu, Payet a montré qu'il était capable de prendre en main le jeu des Tricolores. Mais le Français a une préférence pour le 4-4-2, utilisé par Deschamps contre les Suédois. «C'est celui dans lequel on attaque le mieux. On est dans une optique de marquer des buts pour gagner des matchs. On a aussi ce qu'il faut pour défendre et finalement on prend peu de buts. De toute façon, la question défensive est une question d'état d'esprit», a-t-il estimé. En tout cas, son talent balle aux pieds rend sacrément service aux Bleus !
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