le 13/11/2016 à 11h15

Atletico : Ancelotti, Emery, Deschamps... Comment Gameiro en est arrivé là

Gameiro a évoqué ses expériences avec des grands entraîneurs.
Débarqué à l'Atletico Madrid lors du dernier mercato estival, Kevin Gameiro a connu des hauts et des bas depuis son départ de Lorient en 2011. Paris Saint-Germain, FC Séville et équipe de France, le Colchonero a livré ses confidences sur trois entraîneurs qui l'ont marqué : Carlo Ancelotti, Unai Emery et Didier Deschamps.

A 29 ans, Kevin Gameiro arrive enfin à maturité à l'Atletico Madrid. Après s'être révélé à Strasbourg puis à Lorient, où il a inscrit 50 buts en 118 matchs de Ligue 1, le natif de Senlis a succombé aux appels du Paris Saint-Germain à l'été 2011. Malheureusement pour l'avant-centre, l'arrivée de QSI à la tête du club de la capitale a bouleversé ses plans avec l'arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc en lieu et place d'Antoine Kombouaré à la trêve.

Gameiro et Ancelotti, ça n'a pas collé

S'il est reconnu pour ses qualités de management, l'Italien ne laissera pas un grand souvenir au Colchonero, rongé par la concurrence de Zlatan Ibrahimovic au cours de sa seconde saison à Paris. «A l'époque j'ai lâché, je n'étais pas assez préparé pour jouer dans le PSG d'Ancelotti. Quand il a remplacé Antoine Kombouaré, j'ai vite compris qu'il ne comptait pas sur moi. J'étais passé de titulaire à remplaçant, je n'entrais même plus systématiquement en jeu», a relayé le Tricolore dans les colonnes du JDD.

«J'ai émis le souhait de partir à la fin de sa première saison mais il m'a retenu. Il disait que j'allais avoir du temps de jeu avec le calendrier chargé mais il n'a pas tenu sa promesse. Contre Valence (en C1, en mars 2013, ndlr), Ibra était suspendu mais je n'ai pas démarré. Le lendemain, j'ai réclamé une explication dans son bureau. Il m'a écouté car il était ouvert au dialogue, mais rien n'a changé», a regretté le Madrilène.

L'expérience Emery

Cédé au FC Séville lors de l'été 2013, Gameiro a retrouvé le sourire. Mais cela n'a pas été facile à son arrivée pour convaincre l'entraineur de l'époque Unai Emery, désormais au PSG. «Emery ? Il voulait déjà me recruter à Valence. Entre nous ça n'a pas toujours été simple. Pendant deux saisons, j'étais en concurrence avec Carlos Bacca, mais j'ai progressé. Et quand Carlos est parti, je suis devenu titulaire. Avec lui, il faut être patient. On a eu quelques frictions car il aime piquer les joueurs», a-t-il affirmé, abondant dans le sens de Steven N'Zonzi qui a récemment avoué avoir eu beaucoup de mal à s'imposer sous les ordres du Basque.

Deschamps le mentor

Autre Basque avec lequel le courant n'est pas toujours passé, Didier Deschamps. Longtemps ignoré par le sélectionneur de l'équipe de France, Gameiro a retrouvé les Bleus près de cinq années après sa dernière convocation. Réserviste lors de l'Euro 2016, le buteur a évoqué le boss tricolore. «Je n'oublierai pas notre conversation pendant la préparation de l'Euro. Alors que j'étais seulement réserviste, il est venu me dire ceci : 'À partir de maintenant, tu fais partie du groupe. Même si tu ne joues pas le tournoi, tu dois rester concentré sur l'avenir'. Ses mots m'ont regonflé», a-t-il annoncé.

«Pourtant, je m'étais senti oublié pendant ses premières années de sélectionneur, a avoué le Colchonero pour le JDD. J'ai continué à bosser et il m'a remarqué. Chez Deschamps l'entraîneur, j'apprécie le souci de jouer en bloc mais aussi de produire du jeu. L'homme, je ne le connais pas plus que ça», a continué l'ancien Merlu. Qu'importe pour Gameiro, l'essentiel reste surtout d'avoir retrouvé le groupe France avec lequel il nourrit de grandes ambitions désormais !

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Par Youcef Touaitia, le 13/11/2016 à 11h15
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