«Je rêve d'une belle carrière d'entraîneur». Le mois dernier, quelques jours avant son limogeage du banc de l'Olympique de Marseille, Franck Passi confiait qu'il aspirait désormais uniquement au poste de numéro un après des années passées dans l'ombre en tant qu'adjoint.
Passi demande sa réintégration
Malgré ce message, l'OM avait d'abord laissé la porte ouverte à un possible reclassement du technicien de 50 ans au sein du club à la suite de son remplacement par Rudi Garcia le 20 octobre. Seulement, d'après le clan du natif de Bergerac, toujours sous contrat, aucune proposition n'est arrivée.
Le coach a donc décidé d'aller au clash en s'attachant les services de l'avocat Maître Carlo-Alberto Brusa et en refusant de se rendre à l'entretien préalable à son licenciement pour lequel il a été convoqué lors de son passage mouvementé à la Commanderie la semaine dernière. Alors que le juriste a «déclaré la guerre» au club phocéen tout en réclamant la réintégration de son client comme entraîneur et la suspension du contrat de Garcia, Passi ne compte faire aucun cadeau à son ancien employeur.
1 million d'euros de salaires réclamé !
D'après le quotidien La Provence, l'ancien adjoint espère récolter plus d'un million d'euros pour les salaires dus jusqu'à la fin de son contrat en juin 2018. Une somme coquette que le coach entend compléter par des dommages et intérêts puisque son entourage met en avant son «image écornée et la difficulté de retrouver un poste en plein exercice.»
L'OM estime avoir fait les choses dans les règles mais le club provençal sait qu'avec Brusa, il risque de tomber sur un os. L'homme de loi défendait déjà les intérêts de Didier Deschamps lors de son départ du club en 2012. L'été dernier, l'avocat a permis à Laurent Blanc de récupérer plus de 20 M€ pour son licenciement du PSG. Le divorce avec Passi s'annonce de plus en plus douloureux… et coûteux !
D'après vous, Passi se montre-t-il trop exigeant ? Que doit faire l'OM ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.