Entre William Gallas et Samir Nasri, la hache de guerre n'a jamais été enterrée. En conflit depuis plusieurs années, les deux hommes ont refait parler d'eux ces derniers jours. Présent sur le plateau de L'Equipe du Soir lundi, le milieu offensif prêté au FC Séville est revenu sur l'un des épisodes qui alimentent leur histoire houleuse.
Invité à commenter des propos tenus en 2015 par Gallas qui assurait à demi-mots avoir eu affaire à des «gros bras» de Nasri en 2009, le natif de Marseille a reconnu s'être rendu avec deux amis - sans en préciser la raison - à l'hôtel Costes, où était l'ancien défenseur à la veille d'un rassemblement en équipe de France «avec sept amis à lui» . Dans l'émission Le Vestiaire sur SFR Sport, Gallas a voulu clarifier cette histoire.
Gallas et les tasers
Gallas raconte qu'il se trouvait là-bas pour un repas de famille et que des personnes sont venues à sa rencontre pour discuter. Après avoir reconnu une personne présente régulièrement avec Nasri au centre d'entraînement d'Arsenal, l'ancien international français accepte d'engager la conversation. «Je lui demande : "Pourquoi Samir n'est pas là ?" Il me répond : "Il est dans la voiture, viens on va le voir".» La suite est plus... étonnante.
«Mon cousin est policier, il regarde ce qu'il se passe autour et en revenant vers moi, il me parle en créole et il me dit : "Ne va pas là-bas". Je jette un coup d'oeil sur le côté et je vois quelqu'un d'accroupi avec un sac» , poursuit-il. Un sac contenant des tasers d'après Gallas qui avoue ne pas savoir ce qu'il se serait passé s'il avait suivi ces personnes. «Beaucoup de choses me sont passées par la tête. Voulaient-ils me péter la gueule ? Sûrement...»
«J'ai chopé Samir à la fin du repas»
Le lendemain, les deux hommes se retrouveront à Clairefontaine pour une nouvelle explication. «J'ai chopé Samir à la fin du repas : "Ce que tu as fait, ça dépasse le cadre footballistique. Si tu veux, on sort, on règle nos problèmes entre hommes et, après, c'est fini"» , raconte Gallas. «Certains m'ont dit que j'aurais dû en parler en public, en parler au coach. Il aurait eu des gros problèmes. Il aurait sans doute été viré de l'équipe de France. Mais Samir m'a dit qu'il n'était pas au courant du tout, je ne sais pas s'il était là ou pas» , reconnaît-il ensuite.
Difficile de connaître la vérité dans cette histoire puisqu'il s'agit de la parole de l'un contre celle de l'autre, mais on peut dire que les relations entre les deux hommes resteront glaciales encore longtemps...
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