Depuis quelques mois, le nom de Serge Aurier (23 ans) est systématiquement associé à ses écarts de conduite. Il faut dire que le latéral droit du Paris Saint-Germain l'a bien cherché, surtout après ses insultes envers certains de ses coéquipiers et son ancien entraîneur Laurent Blanc sur Periscope. Des mots qui auraient pu, ou dû, lui coûter très cher.
Le soutien inattendu d'Al-Khelaïfi
D'ailleurs, l'Ivoirien se préparait presque à faire ses valises après ce fameux dérapage, sans s'attendre au soutien de son président Nasser Al-Khelaïfi. «C'est quelqu'un qui m'aime beaucoup. Parfois,je trouvais ça un peu étonnant parce qu'avec tout ce que j'ai fait, je pense que si c'était un président normal, il m'aurait donné une sanction grave, a reconnu l'ancien Lensois dans un entretien accordé à Téléfoot. Lui, il m'a toujours soutenu, je lui dois tout mon respect. Si aujourd'hui je suis encore là, c'est en grande partie grâce à lui.»
Aurier scelle son avenir
Du coup, Aurier se sent redevable envers son supérieur. Alors quand il entend parler d'un intérêt du FC Barcelone, le joueur sous contrat jusqu'en 2019 refuse de sauter sur l'occasion pour filer. «Je pense que mon avenir est encore à Paris, a-t-il confié. J'ai encore trois ans de contrat. Cela fait toujours plaisir de savoir qu'il y a des clubs comme le Barça qui sont intéressés. Mais le plus important, c'est de continuer à travailler et je travaille dans un des meilleurs clubs au monde donc je suis satisfait.»
Voilà qui devrait rassurer Al-Khelaïfi et son entraîneur Unai Emery, d'autant que les deux clubs de Manchester, United et City, apprécieraient également la puissance du défenseur polyvalent. Mais a priori, il n'y aura pas de feuilleton Aurier dans les prochains mois, en tout cas pas sur le marché des transferts. En revanche, pour le reste, l'Ivoirien n'est pas à l'abri d'un nouveau dérapage.
"Je n'ai pas beaucoup changé. Déjà petit, à Lens, je faisais beaucoup de bêtises, a rappelé Aurier. J'assume tout. J'apprends de mes erreurs. C'est vrai que ce fut une année difficile puisqu'on a un peu oublié le sportif pour se concentrer sur le reste. Cela a dérangé ma famille. Moi, beaucoup moins. Je me suis excusé. On passe maintenant à autre chose." Ce n'est pas toujours aussi simple...
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