le 15/12/2016 à 19h59

Séville : L'Equipe, les journalistes, Deschamps... Nasri règle ses comptes

Nasri renaît de ses cendres avec le FC Séville.
Prêté par Manchester City cette saison, le milieu offensif Samir Nasri se régale avec le FC Séville. L'ex-international tricolore, qui jouit d'une réputation sulfureuse en France, s'en est pris au quotidien L'Equipe et aux journalistes, mais également au sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps.

Après plusieurs années difficiles du côté de Manchester City, minées par les blessures, Samir Nasri (29 ans) revit du côté du FC Séville. Chouchou de Jorge Sampaoli, amoureux du joueur, le natif de Marseille nage comme un poisson dans l'eau en Espagne.

La confiance retrouvée, le Français en profite pour pointer du doigt ceux qu'il accuse de lui coller une étiquette de bad-boy dont il ne veut pas. Sa cible principale : les journalistes, et plus particulièrement, le quotidien L'Equipe.

Nasri s'en prend à L'Equipe...

«Quand je croise des gens dans la rue, personne ne m'a jamais dit quoi que ce soit. Je dirais peut-être qu'aujourd'hui, les gens ne me connaissent pas. Ils ne savent pas qui je suis. La perception qu'ils ont de moi vient des journalistes. Je ne suis pas aimé par les journalistes. Du coup, je suis vu comme un mec arrogant, prétentieux» , a soutenu l'Andalou dans un entretien accordé à Onze Mondial.

En cause, une altercation avec un journaliste de L'Equipe qui a déclenché le processus de «bashing» selon lui. «J'ai insulté un gars qui a la carte de presse. Donc forcément, tous ses confrères ont été solidaires... L'Equipe aujourd'hui, c'est le seul quotidien sportif en France. Ils ont le monopole. Donc, si je ne parle pas à L'Équipe, je me mets à dos le seul journal sportif du pays» , a insisté le Palangana.

... et aux journalistes en général

Très remonté, Nasri poursuit ses attaques à l'égard de la presse hexagonale. «Après, tu évolues avec le temps, tu changes un petit peu. Mais si je perds un match, que je passe devant la presse et qu'un journaliste me dit : 'Casse-toi'. Je dois lui répondre quoi : 'Merci monsieur '? Non, ça n'existe pas, ça. Je vais l'insulter comme je l'ai insulté et c'est tout» , a répondu le Marseillais.

Pour se défendre, le joueur appartenant aux Citizens raconte une anecdote intéressante. «Ça a commencé quand j'ai signé à City, je n'ai pas accepté qu'un journaliste dise que j'étais 'un mercenaire'. Mais tu es qui toi pour dire que je suis un mercenaire ? Si demain, toi le journaliste de L'Équipe, on te propose deux fois ton salaire ailleurs, tu iras en courant. Et tu n'accepteras pas que les autres te disent que tu es un mercenaire. C'est comme les journalistes français, les consultants, les anciens joueurs... Comme ils n'ont jamais eu un contrat comme le mien, ils disent que je suis un mercenaire. Je ne suis pas d'accord» , a assené un Nasri en grande forme.

S. Nasri – «Deschamps n'est pas un mec de parole»

Non retenu pour la Coupe du monde 2014, le milieu créateur en veut toujours à Didier Deschamps. Celui qui a renoncé aux Bleus à l'issue de la compétition n'a pas hésité à piquer le sélectionneur tricolore. «Je ne m'entends pas avec lui, je n'ai pas envie de travailler avec lui, ce n'est pas un mec de parole. Je n'ai même pas envie de parler de lui. Il m'a oublié, je l'ai oublié. C'est mieux comme ça» , a pesté le Sévillan. Visiblement, Nasri en avait gros sur le coeur...

Que pensez-vous des propos de Samir Nasri ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 15/12/2016 à 19h59
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