le 28/12/2016 à 17h18

Séville : quand le piratage du compte Twitter de Nasri débouche sur une enquête de l'agence antidopage espagnole...

Nasri a retrouvé la forme avec le FC Séville
Samir Nasri a eu la mauvaise surprise de constater le piratage de son compte Twitter dans la nuit de mardi à mercredi. Une mésaventure qui en amène une autre puisque cet épisode a éveillé les soupçons de l'agence antidopage espagnole.

Voilà une affaire dont Samir Nasri se serait certainement bien passé... Dans la nuit de mardi à mercredi, le milieu offensif du FC Séville a été victime d'un piratage de son compte Twitter. Une blague de mauvais goût qui pourrait prendre des proportions plus grandes pour le Français...

Des messages à caractères sexuels

Tout a commencé lorsqu'une clinique privée de Los Angeles, spécialisée dans les traitements par vitamines, mentionnait l'ancien Marseillais dans un tweet. «Nous avons fourni à Samir Nasri une infirmière à domicile pour une perfusion afin de le garder hydraté et en bonne santé pour toute sa longue saison avec Séville» , expliquait le compte Drip Doctors avec une photo à l'appui du joueur en compagnie de l'infirmière en question.

Quelques instants plus tard, le compte Twitter de Nasri répondait avec un message sulfureux. «Tu m'as aussi fourni un service sexuel complet juste après» , pouvait-on lire notamment. Après plusieurs messages à caractères sexuels, le joueur prêté par Manchester City a repris le contrôle de son compte pour annoncer un piratage et s'excuser auprès de ses fans. L'histoire aurait pu en rester là...

Le traitement intrique l'agence antidopage espagnole

Bien évidemment, cet épisode a fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux et le tweet à l'origine de l'histoire, posté par la clinique Drip Doctors, a intrigué l'agence antidopage espagnole (AEPSAD). Selon le très sérieux El Pais, cette dernière a même lancé une enquête sur le traitement reçu par Nasri. «Qu'un sportif se rende dans une clinique comme celle-là est déjà suspect» , confie une source interne de l'AEPSAD au journal espagnol.

Le traitement en question est une perfusion contenant «des doses élevées de vitamine C, de vitamines B, de lysine et de zinc combinées avec des nutriments spécialement formulés pour aider à combattre les superbactéries et les virus courants» , d'après le site de Drip Doctors. Problème, les traitements par intraveineuses sont autorisés uniquement s'ils n'excèdent pas les 50 millilitres et, bien évidemment, s'ils ne concernent pas un produit interdit par l'Agence mondiale antidopage. Rien ne dit que Nasri a enfreint le règlement mais il devra peut-être le prouver prochainement...

Que vous inspire cette mésaventure de Nasri ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Romain Rigaux, le 28/12/2016 à 17h18
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