Une mauvaise blague peut parfois avoir des conséquences inattendues. Victime d'un piratage de son compte Twitter dans la soirée de mardi, le milieu de terrain prêté au FC Séville Samir Nasri a eu la surprise de voir plusieurs messages à caractères sexuels publiés sous son nom en réponse à une publication de la clinique privée Drip Doctors.
Avec le buzz engendré par cette mésaventure, l'agence antidopage espagnole (AEPSAD) a été intriguée par le traitement reçu, composé normalement de vitamines, par intraveineuses par le Français et a décidé de lancer une enquête. Face aux soupçons, le Français a décidé de réagir pour prouver son innocence.
Nasri se justifie et veut un maximum de transparence
D'après les informations du quotidien L'Equipe, le joueur appartenant à Manchester City a utilisé ce service en raison d'un début de grippe et a bénéficié d'une ordonnance d'un médecin, qu'il aurait d'ailleurs fait suivre à son club et à l'AEPSAD. Au courant de la réglementation concernant les traitements par intraveineuses (ils ne doivent pas excéder les 50 ml), Nasri aurait pris ses précautions auprès de la clinique.
Face aux doutes engendrés par toute cette histoire, le joueur de 29 ans serait déterminé à prouver sa bonne foi et se serait engagé auprès des dirigeants du club andalou à effectuer tous les tests nécessaires pour démontrer son innocence.
Des tests à son retour à Séville ?
Attendu à Séville pour la reprise de l'entraînement demain après ses vacances, Nasri devrait de toute façon recevoir la visite de l'AEPSAD. Alors que l'agence antidopage espagnole a entamé les démarches pour connaître la composition du traitement reçu par le milieu offensif, le Tricolore devrait être rapidement contrôlé. Il s'agit du meilleur moyen pour balayer toutes les suspicions...
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