«On a besoin de ce joueur et de ses qualités.» En début d'année, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, Unai Emery, ne cachait pas son impatience de pouvoir à nouveau compter sur le milieu de terrain Javier Pastore.
Souvent présenté comme le chaînon manquant dans le jeu francilien, l'Argentin de 27 ans peine à donner la pleine mesure de son talent en raison de blessures répétées. Après ses soucis au mollet, El Flaco a été victime d'une entorse au genou le 19 novembre 2016 face à Nantes (2-0).
Pastore a perdu du crédit
Mais l'ancien Palermitain voit enfin le bout du tunnel puisqu'il a repris l'entraînement collectif lundi et ne se plaint pour l'instant d'aucune douleur. Alors que sa présence dans le groupe pour le choc de la 22e journée de Ligue 1 dimanche (21h) contre l'AS Monaco est envisageable, le quotidien L'Equipe apporte un bémol de taille ce vendredi.
D'après le journal sportif, malgré ses déclarations en public, Emery ne compte pas vraiment s'appuyer sur l'Argentin. Visiblement, le joueur a pris un temps jugé excessif aux yeux du technicien espagnol pour se remettre de sa blessure et surmonter ses appréhensions alors que le staff médical l'a jugé apte dès début janvier. Pour ne rien arranger, les arrivées de Giovani Lo Celso, Julian Draxler et Gonçalo Guedes cet hiver ont accru la concurrence déjà incarnée par Hatem Ben Arfa. Après avoir remporté une première bataille face à ses blessures, Pastore aura-t-il un mental assez solide pour convaincre Emery de rebattre les cartes ? Rien n'est moins sûr.
Al-Khelaïfi ne le lâche pas
«Évidemment, s'il ne joue pas, il va déprimer, ce n'est pas un combattant, un joueur de caractère qui envoie promener tout le monde et se bat pour se relever dans l'adversité. Il est presque trop gentil», rappelait récemment son ancien président à Palerme, Maurizio Zamparini. Puis le PSG risque d'être tenté de privilégier ses recrues hivernales pour lesquelles il a beaucoup investi…
Un élément pourrait tout de même jouer en faveur du Sud-Américain : la bienveillance du président Nasser Al-Khelaïfi à son égard, lui qui n'a pas oublié que Pastore a représenté en 2011 la première recrue d'envergure de l'ère qatarie. Au meneur de jeu de convaincre Emery qu'il n'est pas du genre à baisser les bras !
Pensez-vous que Pastore va avoir sa chance en cette seconde partie de saison ? Sans blessure, l'estimez-vous capable de s'imposer au PSG ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...