Bernard Lama est plutôt discret dans les médias depuis sa retraite sportive. Mais dans un entretien accordé au magazine So Foot du mois de mars, l'ancien gardien international français s'est totalement lâché au moment d'évoquer d'anciens partenaires et entraîneur. Et ça fait mal !
Barthez, «pas très intelligent»
Concurrent de Lama en équipe de France et souvent décrit comme son grand rival, Fabien Barthez en prend pour son grade, notamment concernant son intelligence. «Barthez, c'est un bon soldat ! Il est blanc, pas très intelligent, il ne fait pas trop d'histoires, il a été le chouchou à une époque mais aujourd'hui, on ne l'appelle pas pour parler de football» , lâche l'homme aux 44 sélections chez les Bleus.
Néanmoins, Lama tient à préciser qu'il n'y avait pas de mauvaise relation entre les deux hommes. «Avec Fabien, on s'entendait bien sans être potes, précise-t-il. Les gens ont monté ce truc (de la rivalité, ndlr). Barthez a été un symbole de la lutte anti-Lama : des joueurs voulaient me sortir et des médias ont joué le jeu de Barthez.» Heureusement qu'ils s'entendaient bien alors...
Le PSG, trop haut pour Fernandez
Mais Lama ne s'arrête pas là. L'ancien gardien du Paris Saint-Germain tacle aussi Luis Fernandez, qui a été son entraîneur dans la capitale entre 1994 et 1996. Pour le natif de Tours, le technicien n'était pas fait pour un club du standing du PSG. La raison ? Des choix tactiques douteux et une mauvaise gestion des joueurs.
«Fernandez, c'est un entraîneur de coupes, pas un entraîneur de stabilité. Toutes les semaines, fallait qu'il change l'équipe. C'est quelqu'un qui n'a pas compris où il était. C'était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage. (...) Dans la gestion humaine, il était à côté de la plaque» , poursuit-il. Le consultant de beIN Sports devrait apprécier...
Simone le «gros con» , Wörns le «lâche» ...
Si ses propos sur Barthez et Fernandez ne manquent déjà pas de piquant, ce n'est rien comparé à ce qui attend ses anciens coéquipiers parisiens Marco Simone et Christian Wörns, accusés de «la jouer perso» . «Simone, c'est un gros con qui se la racontait. Wörns touchait un gros salaire mais c'était un lâche. Il était limité et ne savait faire que le marquage individuel» , lâche Lama. Visiblement, le «Chat» avait besoin de se lâcher...
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