Actuellement 4e de Ligue 1 et qualifié pour les 8es de finale de l'Europa League, l'Olympique Lyonnais va avoir une fin de saison haletante. Malgré tout, les résultats du club rhodanien sont mitigés et ne sont pas à la hauteur des ambitions affichées par le président Jean-Michel Aulas avant cet exercice. Pourtant, le dirigeant lyonnais défend, comme toujours, les siens.
Aulas défend le mercato et Génésio
L'été dernier, Aulas avait l'ambition de rivaliser avec le Paris Saint-Germain en L1 et se voulait confiant après les arrivées de Nicolas Nkoulou, Emanuel Mammana et Maciej Rybus. Alors que seul l'Argentin s'est imposé comme un titulaire, le président a défendu le mercato réalisé, tout en reconnaissant sa déception pour le Camerounais. «L'échec de la politique des transferts ? C'est faux», a estimé JMA dans les colonnes de L'Equipe.
«Nicolas Nkoulou, qui aurait pu me dire qu'il allait être blessé ? Donc, échec du médecin, au moment de la visite médicale. (...) Après, Mammana, qui peut dire que c'est un échec ? Rybus est souvent blessé, ce n'est pas une grande réussite, mais c'est aussi parce qu'à gauche, Jérémy Morel fait une très bonne saison», a-t-il insisté. Présenté de cette manière, on peut donc se demander pourquoi l'OL ne se trouve pas sur le podium malgré cet effectif ? Contrairement à certains observateurs, Aulas refuse de mettre la responsabilité sur Bruno Génésio.
Interrogé sur l'avenir de son entraîneur dans l'hypothèse d'un exercice de L1 terminé hors du podium, le président lyonnais a défendu son coach sans vraiment répondre. «Je vais vous répondre différemment : je trouve que les procès d'intention qui sont faits à Bruno Genesio sont injustes. Je pense être celui qui le connaît le mieux, dans son caractère inexpérimenté pour la Ligue 1 en tant que coach principal, mais c'est probablement celui de mes entraîneurs qui a le plus évolué en si peu de temps. Il fait un parcours presque sans faute», a jugé Aulas. Bien évidemment, ce discours pourrait évoluer selon la fin de la saison.
La prédiction de JMA...
Concernant son propre avenir, le boss de l'OL n'a pas l'intention de laisser sa place et a réalisé une prédiction osée. «Je ne pense pas qu'on soit prétentieux. Dans les cinq ans, on gagnera une Coupe d'Europe. Je ne sais pas si vous vouliez me poser la question mais je ne partirai pas avant d'avoir ramené l'OL parmi les grands clubs européens», a-t-il assuré. Des propos qui rappellent ceux tenus par Aulas le 16 septembre 2002 où il annonçait que l'OL allait «gagner une Coupe d'Europe d'ici à trois ans». Les promesses n'engagent que ceux qui y croient...
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