Les valeurs en hausse
Quatre sur quatre
On les disait maudits. On les croyait meurtris. On les croyait fatigués. Et pourtant, ils sont devenus champions du monde pour la quatrième fois de leur histoire. Les Italiens se sont vengés du passé. La revanche est consommée. Que retient-on de leur finale, de leur victoire ? Qu'ils ont tenté de jouer le jeu en première mi-temps, qu'ils ont joué à l'italienne dès la deuxième, qu'ils ont fermé boutique durant la prolongation et qu'ils ont fait un sans-faute lors des tirs au but. Au-delà ? Bein, pas grand-chose. Au lieu de retenir le tampon d'entrée de jeu sur Henry, le rentre-dedans sur Vieira ou évidemment la provocation sur Zidane, nous retiendrons la qualité de leur fantastique quatuor : le maestro Pirlo, l'implacable Cannavaro, le précieux Zambrotta et l'intouchable Buffon.
Le chapeau allemand
Schweinsteiger… déjà c'est pas facile à écrire… mais alors à lire !!! Héros de la petite finale, le milieu de terrain du Bayern Munich a donné à son équipe la troisième place au dépens du Portugal (3-1). Avec ses deux buts et demi inscrits (il est aussi à l'origine de but de Petit contre son camp), la Mannschaft termine haut et fort son Mondial. Lukas Podolski est élu meilleur jeune joueur de la Coupe du monde. Miroslav Klose est le meilleur buteur de la compétition avec cinq réalisations. Non seulement, l'Allemagne fête dignement ses héros dans la joie et la bonne humeur mais ils peuvent être fiers de l'organisation générale. Des stades pleins, une ambiance festive. En une phrase… chapeau l'Allemagne !
Bleus rois
La Coupe est partie en Italie et voilà que les grincheux ressortent de leur coquille. Qui croyait réellement en Raymond Domenech avant la Coupe du monde ? Une poignée peut-être… Qui pensait sincèrement avant le match en Irlande que nos bleus se retrouveraient quelques mois plus tard à la table des très grands ? Une pincée sans doute ! Ah si ceci, ah si cela… Sans le retour des anciens, serions-nous allés en Allemagne ? Le coq aurait-il passé le stade des poules ? Aurait-il coupé l'oreille des Espagnols ? Aurait-il dansé la salsa avec les Brésiliens ? Aurait-il résisté aux Portugais ? Merci les anciens. Merci Maké, merci Tutu et merci Zizou. Merci pour tout !
A part ça ? Félicitations aux arbitres qui ont officié à partir des huitièmes de finale. A priori, ils avaient décidé d'accumuler les bourdes en poule pour viser l'excellence dans les matchs à élimination directe. Ouf !
Les valeurs en baisse
Mauvais objectif ?
Même si les Français peuvent être fiers du parcours de leur équipe nationale, il n'en demeure pas moins que les Bleus ont échoué. L'objectif, aussi fou soit-il, était d'être présents le 9 juillet ! Avec un ton bien à lui, l'ami Raymond avait même précisé… le 9 juillet vers 23h00… Il était bien là , les yeux pétillants. Mélange de tristesse et de frustration. Mais, c'est l'Italie qui brandissait l'objet tant convoité. Nous sommes nous trompés d'objectif à travers ses mots ? Peut-être…
L'effet boomerang
Même si l'expulsion de Zizou est justifiée, comment la FIFA va-t-elle pouvoir justifier le rôle exceptionnel qu'a joué la vidéo lors du fameux coup de tête du capitaine de l'équipe de France ? Alors là , on attend avec impatience… Tout le monde sait désormais que c'est le quatrième arbitre qui à indiqué à l'homme en noir via son juge de touche qu'il avait vu la scène sur un téléviseur. La France a tellement couru après la vidéo lors du but non validé de Patrick Vieira contre la Corée… qu'aujourd'hui, grâce à l'effet boomerang, il semble que la FIFA ne puisse plus faire machine arrière ! Malheureusement, la FIFA étant capable de botter en touche avec une explication dont elle a le secret, on ne peut qu'utiliser le conditionnel…
Bye bye Cristiano Ronaldo
Triste fin pour Cristiano Ronaldo. C'est vrai. Tout le monde l'a vu se plaindre à l'homme en noir pour sanctionner son pote d'écurie, l'insaisissable Wayne Rooney, coupable d'avoir piétiné les parties intimes de Ricardo Carvalho. De là à le siffler à chaque toucher de balle… Les Britanniques n'ont pas une courte mémoire. Leur presse n'a pas coutume, non plus, de digérer facilement ce genre d'évènements. Devenu subitement la cible des supporters et des tabloïds anglais, le Mancunien peut préparer ses valises et rêver à d'autres vertes prairies (Real Madrid, Barça). Dommage, la star montante du football portugais avait tout pour éclairer cette Coupe du monde. L'excès d'individualisme et ce fait de jeu en auront décidé autrement… Tant pis pour lui. Malheureusement pour le Portugal.
A part ça ? Cinq mois après sa blessure, Francesco Totti a de nouveau été décevant en finale. Sorti par Marcello Lippi, le capitaine emblématique de la Roma n'aura été que l'ombre de lui-même durant ce Mondial.
A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !