A 33 ans, Carlos Tévez a connu une carrière bien pleine. Après avoir remporté de nombreux titres avec Manchester United, Manchester City, la Juventus Turin ou encore Boca Juniors, l'Argentin a décidé de tenter l'expérience en Chine en décembre dernier.
Désormais au Shanghai Shenhua, l'Apache vit des premiers mois difficiles, malgré son salaire annuel de 38 millions d'euros. Et pour cause, le football local ne lui plaît guère.
Tévez sans pitié
S'il n'a pas choisi l'empire du Milieu pour le challenge sportif, Tévez ne s'attendait pas à ce que le niveau soit aussi faible. «Je ne crois pas que la Super League parvienne à rivaliser avec les grands championnats d'Europe, quand bien même le meilleur joueur viendrait. Je crois que leur football est très différent. Les gens le vivent très différemment aussi. Je ne crois pas que cela se produira au cours des 50 prochaines années» , a assené le Sud-Américain au micro de Movistar Partidazo.
Sans langue de bois, l'ancien Bianconero est allé bien plus loin, dressant un portrait du footballeur chinois assez déconcertant. «Ils ne sont pas très physiques. Mais je crois aussi qu'ils sont très naïfs. Sans le vouloir, s'ils te donnent un coup de pied, ils te font mal parce qu'ils sont un peu brutaux» , a analysé le buteur albiceleste, aussi honnête que grinçant.
Une lueur d'espoir malgré tout
Malgré tout, Tévez voit quand même du bon. Outre les investissements colossaux pour attirer des grands joueurs, les dirigeants locaux entendent bien trouver des solutions sur le long terme pour élever le niveau. Une initiative saluée par le joueur. «Techniquement, ils ne sont pas très bons, mais je crois qu'avec la règle qu'a adoptée le gouvernement pour les faire commencer à jouer dès l'enfance, cela va beaucoup améliorer les choses» , a-t-il estimé. D'ici-là, le natif de Ciudadela aura très certainement bien profité du pactole qu'il amasse depuis de nombreux mois...
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