le 24/07/2017 à 20h56

PSG : Aulas, Hoeness... la tentative de Paris pour Neymar ne plaît pas à tout le monde !

Aulas sous-entend que le PSG n'a pas de stratégie de recrutement !
Prêt à débourser 222 millions d'euros pour activer la clause libératoire de l'ailier du FC Barcelone, Neymar, le Paris Saint-Germain envisage de réaliser une folie qui suscite la controverse. Présidents respectivement de l'Olympique Lyonnais et du Bayern Munich, Jean-Michel Aulas et Uli Hoeness n'ont pas pris de pincettes pour le faire savoir !

Viendra ? Viendra pas ? Annoncé proche du Paris Saint-Germain puis parti pour rester en Catalogne par son coéquipier Gerard Piqué, l'ailier du FC Barcelone, Neymar (25 ans), se trouve au centre d'un feuilleton qui tient une bonne partie de l'Europe en haleine depuis la fin de semaine dernière.

Mais la possible venue du 5e du dernier Ballon d'Or n'emballe pas tout le monde, à l'image du président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas. Ce lundi, le dirigeant a taclé le club de la capitale, prêt à débourser 222 millions d'euros pour activer la clause libératoire du Brésilien. «L'économie du foot, ce n'est pas d'acheter des joueurs à 220 millions, nous on a une stratégie», a d'abord lancé le patron rhodanien dans les colonnes du journal Le Progrès, avant d'expliquer sa position plus en détails.

Aulas met en garde le PSG

«Je ne suis pas sûr que ce soit positif pour l'économie du foot français si cela se fait. En analyste économique, je regarde ce que représente cet investissement. C'est plus de 500 millions d'euros sur cinq ans (transfert + salaire, ndlr). Quand on essaye de créer une dynamique positive, avec de la valeur ajoutée mais aussi de l'équilibre économique, on se dit que c'est très risqué», a plaidé le boss de l'OL sur les ondes de RMC.

«Si les chiffres annoncés sont vrais, j'ai la conviction que dans le cadre du financial fair play tel que l'avait pensé Michel Platini, on est en dehors des clous», a poursuivi Aulas, alors que Paris chercherait à contourner cette contrainte en élaborant un montage financier qui verrait l'Etat du Qatar financer Neymar pour qu'il active lui-même sa clause libératoire. «Il me semble qu'on n'est pas dans une logique économique cohérente pour le championnat français. On n'est pas en Angleterre avec près de 3 milliards d'euros de revenus pour les droits TV. (…) Mais nous sommes en économie libérale, chacun est libre de faire ce qu'il veut.»

Hoeness y voit «un signe de faiblesse»

Modèle de gouvernance économique, le Bayern Munich s'en est pris lui aussi au club francilien via son président, Uli Hoeness. «C'est plutôt un signe de faiblesse. Si je devais dépenser autant d'argent pour ne rien obtenir en retour, c'est surtout le signe que je n'ai pas bien travaillé en amont», a fustigé le dirigeant bavarois devant la presse. «C'est pour ça que je ne pourrai pas être intéressé par un joueur à ce point. Le transfert le plus onéreux n'est pas forcément le meilleur si ce n'est pas celui qui vous apporte le plus.» Profondes convictions ou jalousie face aux moyens démesurés du PSG ? Chacun se fera son avis. Mais si le vice-champion de France atteint son objectif et fait signer le Blaugrana, ces critiques seront bien le cadet de ses soucis !

Et vous, pensez-vous également que le PSG joue avec le feu en envisageant de casser sa tirelire pour recruter le Brésilien ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous…

Par Romain Lantheaume, le 24/07/2017 à 20h56
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