Dimanche, au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a réalisé un véritable festival contre Toulouse (6-2). Une prestation convaincante des hommes de la capitale au cours de laquelle Neymar, double buteur et auteur de deux passes décisives, a été exceptionnel.
Si Adrien Rabiot ou Javier Pastore ont également livré une belle copie, deux joueurs ont en revanche été en dessous : Marco Verratti (24 ans) et Alphonse Areola (24 ans).
Verratti, ça commence à durer
Pour l'Italien, cela devient récurrent. En dedans depuis le coup d'envoi de l'exercice, le milieu de terrain a confirmé ses difficultés face aux Violets malgré une très légère embellie par rapport à ses deux premières sorties. Une influence moindre, des passes moins inspirées et bien moins risquées qu'à l'accoutumée, une propension à ralentir la progression du jeu parisien, Verratti, qui ne progresse plus, marque clairement le pas.
Au Parc, l'ancien joueur de Pescara a souvent agacé en se jetant constamment au sol avec des tacles parfois inutiles. Son carton rouge pour un second avertissement, certes sévère, est le symbole de son gros passage à vide qui dure un peu trop longtemps. Alors qu'Adrien Rabiot et Thiago Motta affichent eux un visage séduisant, malgré de la suffisance par moment, Verratti va devoir se remettre en question et sérieusement hisser son niveau de jeu.
Areola n'a pas changé
Concernant le gardien français, ce n'est pas vraiment surprenant. Mis de côté par Unai Emery lors de l'excellente seconde moitié de saison dernière, Areola est repassé devant Kevin Trapp sans aucune explication de l'entraîneur espagnol, qui n'a vraiment pas l'air de faire confiance à l'Allemand. Pas du tout mis à contribution contre Amiens et Guingamp, le portier formé au club s'est de nouveau montré très, très fébrile.
Il n'est absolument pas décisif sur l'ouverture du score de Max-Alain Gradel. La frappe du Toulousain est certes puissante, mais au milieu du but, Areola doit au moins réussir à toucher le ballon. S'il n'est pas verni sur le coup de tête de Christopher Jullien, contré par Thiago Silva, le Parisien sort de ce match avec deux buts encaissés sur un seul tir cadré (la tête du Toulousain n'est pas cadrée). Une fâcheuse habitude qui va devoir cesser si le PSG veut aller beaucoup plus haut.
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