Déçu mais pas abattu, Cédric Varrault traverse actuellement, avec son club, une passe difficile. Un seul point pris en cinq rencontres, sept buts encaissés lors des deux derniers matchs. Mais, malgré ces mauvais résultats, le défenseur refuse de parler de crise au sein du club azuréen.
L'OGC Nice est actuellement lanterne rouge, on n'attendait pas un si mauvais départ de votre club…
Forcément, on est déçu ! Comme la saison dernière, on a eu du mal à prendre un bon départ. C'est quelque chose qu'on espérait ne pas revivre. Maintenant, c'est comme ça, il faut s'accrocher. Après tout, l'an passé, on avait tout de même terminé 8ème du championnat et disputé une finale de coupe de la Ligue.
Comment expliquez vous ces mauvais résultats ?
On fait des petites erreurs qu'on paye cash à chaque fois. Personnellement, je trouve qu'on réalise de bonnes séquences de jeu. Regardez à Bordeaux, on ouvre le score, on est bien dans le match…. Mais se prendre deux buts en deux minutes juste avant la mi temps, forcément, ça nous casse le moral. Après ça, on n'a jamais réussi à se remettre complètement dans la partie.
Comment vivez vous cette situation de crise dans le groupe ?
D'abord, ce n'est pas une crise. On n'en est qu'à la 5ème journée de championnat. On fera le bilan au bout de la 10ème. Pour l'instant c'est décevant, mais le groupe n'est pas abattu. On s'est beaucoup parlé. On a vu ensemble ce qu'on pouvait améliorer. Maintenant, il nous manque juste un brin de réussite.
Quels sont les mots du capitaine dans un tel contexte ?
Je leur ai dit de ne surtout pas douter, de continuer à travailler. Si on se pose trop de questions, c'est terminé, on ne refera jamais surface. La qualité est là , à nous de montrer notre valeur sur le terrain.
Désormais, le calendrier semble également plus favorable…
C'est vrai qu'on n'a pas été gâté pendant le mois d'août ! Recevoir Lyon et se déplacer à Bordeaux, c'était un calendrier difficile. Ce mois de septembre est primordial. Maintenant, il ne faut pas se dire que ça va être plus facile. Dans le championnat de France, un match tient à pas grand-chose. Il faut rester prudent.
Il y a quelques semaines, votre entraîneur, Frédéric Antonetti, déclarait que Nice jouerait le maintien cette saison. Qu'est ce que vous en pensez ?
C'est sûr qu'à l'heure actuelle, nos prétentions ont été revues à la baisse. On ressent beaucoup plus de pression de la part du club et des supporters. C'est normal, le mois d'août n'a pas été à la hauteur de nos ambitions. Désormais, notre priorité, c'est de gagner pour enfin remonter au classement. Ça commence dès samedi face à Troyes. Un match difficile face à une équipe qui a également besoin de point.