Deux ans après son arrivée à Marseille, Rémy Cabella a choisi de partir cet été. N'entrant pas vraiment dans les plans de Rudi Garcia, le milieu offensif de 27 ans a pris la direction de Saint-Etienne, où il retrouve plus de temps de jeu grâce à son prêt sans option d'achat. Et les Verts ont fait de gros efforts pour s'offrir l'ancien Montpelliérain.
Depuis plusieurs années maintenant, le club forézien a mis en place un «salary cap» pour gérer sa masse salariale. «Il y a toujours eu un fixe et du variable. A l'ASSE, les salaires sont bloqués à 90.000 euros mensuels» , explique Roland Romeyer dans Le Progrès. Des primes peuvent s'ajouter pour faire augmenter la fiche de paie. «Certains gagnent deux millions d'euros annuels à travers diverses primes» , poursuit le co-président des Verts.
Cabella, un traitement différent
Mais pour convaincre l'Olympique de Marseille de lui prêter Cabella, l'ASSE n'a pas respecté ses habitudes salariales. «Concernant Rémy Cabella, nous prenons en charge une grosse partie de son salaire (estimé à 2,2 M€ par an), mais il ne bénéficie pas des primes d'objectif liées au classement» , a ainsi fait savoir le dirigeant stéphanois. Le natif d'Ajaccio gagne donc plus que ses petits camarades.
Autant dire que les attentes sont très importantes concernant l'ancien Montpelliérain dans le Forez. Et si certains peuvent s'interroger sur sa motivation sans ces fameuses primes de résultats en fin de saison, il suffit d'observer les prestations de Cabella sous ses nouvelles couleurs pour être convaincu de sa motivation. En fin de saison, on saura si l'ASSE a fait le bon choix.
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