S'il ne souhaitait pas démissionner, Giampiero Ventura n'a évidemment pas survécu à la non-qualification de l'Italie pour la prochaine Coupe du monde. Une première depuis 1958. Le sélectionneur de la Squadra Azzurra a officiellement été démis de ses fonctions par la Fédération italienne ce mercredi.
Hier mardi, l'ex-entraîneur de Naples, de la Sampdoria, de l'Udinese ou encore du Torino s'accrochait pourtant encore à son fauteuil. «Mon bilan est un des meilleurs des quarante dernières années, affirmait ainsi celui qui avait succédé à Antonio Conte aux manettes de la sélection italienne après l'Euro 2016. Je n'ai perdu que deux matchs (trois en réalité) en deux ans.» Pas de quoi émouvoir le président de la Fédération, Carlo Tavecchio, lui aussi annoncé sur le départ.
Ancelotti doit discuter avec la Fédération italienne
Pour prendre la suite du technicien de 69 ans, un nom circule déjà, celui de Carlo Ancelotti. Libre depuis son licenciement du Bayern Munich en septembre dernier, l'ex-entraîneur du Paris Saint-Germain devrait prochainement rencontrer les dirigeants de la Fédération italienne pour discuter du poste.
Alors qu'il comptait initialement prendre une année sabbatique avant de replonger, si possible en Angleterre, Ancelotti pourrait donc reprendre du service plus tôt que prévu. En tout cas, son arrivée à la tête de la Squadra Azzurra serait le meilleur moyen de consoler des tifosi toujours sous le coup de cet échec retentissant.
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